Au cœur de Karuna à Battambang
Au Cambodge, le handicap est perçu comme la conséquence du karma. La croyance locale veut qu’une personne déficiente « purge sa peine » d’une […]
Parrainage complet
Voir tous les parrainagesNous sommes à Battambang, la 3e ville du Cambodge. Comme le reste du pays, la région se développe et attire des entreprises privées. A la sortie de la ville, s’est installée l’entreprise Cintri, qui gère la collecte et le tri des déchets. C’est là, au milieu des ordures, que vivent une trentaine de familles, dans des conditions déplorables. Leur maison : quelques tôles assemblées à la hâte et des bâches en guise de murs. Leur jardin : la déchetterie.
Si beaucoup sont employés de Cintri, qui les autorise à vivre ici sans avoir à payer le terrain, le salaire d’une cinquantaine d’euros est très faible et les tâches pénibles : ramasser et trier les ordures. L’objectif : trouver et isoler le plastique, l’aluminium et le verre, qui peuvent être recyclés et donc revendus.
Sur 24 enfants en âge d’être scolarisés, seulement 12 vont à l’école.
Les plus jeunes vont à l’école primaire, qui se situe proche de la déchetterie. Mais dès le collège ou le lycée, les frais se multiplient. L’uniforme, les manuels scolaires, mais aussi les cours supplémentaires payants, presque obligatoires au Cambodge, sont autant de raisons d’arrêt. L’éloignement est également un problème : si certains enfants ont trouvé des proches qui habitent en ville et qui les logent, d’autres sont contraints d’arrêter l’école à l’arrivée au collège ou au lycée, car ils n’ont pas les moyens de payer un internat ou d’acheter un vélo pour s’y rendre.
Bora, Davy, Chantra, Veasna… tous ces enfants ont un rêve : celui de devenir institutrice, infirmière, médecin, militaire, mécanicien. Mais pas vivre au milieu des déchets ! Et pourtant c’est bien ce que font leurs grands frères et grandes sœurs qui ont dû suivre le chemin de leurs parents.
Heureusement, depuis 2023, ces 12 enfants sont parrainés. Grâce à leur marraine ou leur parrain, ils peuvent reprendre le chemin de l’école, et surtout réapprendre à rêver.
Mais beaucoup reste à faire pour aider ces familles.
« Au sein de la déchetterie, nous aidons aussi 10 familles qui ont des enfants en bas âge, donc pas encore scolarisés. Il y a tellement à faire. Nous aimerions financer de manière régulière des kits d’hygiène et des produits alimentaires, mais aussi des couches et du lait infantile. » explique Martin, volontaire « bambou » en charge de ce programme.
Nous cherchons donc 4 marraines ou parrains qui pourraient prendre en charge ces besoins de première nécessité par du parrainage collectif. En parrainant ces actions, vous permettrez à ces familles de vivre plus dignement. Chaque année, vous recevez des nouvelles de nos actions à la déchetterie. Et bien sûr, si vos chemins vous mènent au Cambodge, venez voir par vous-mêmes l’impact considérable de votre parrainage. On vous le promet : vous n’osez pas imaginer toute la joie qui peut émaner d’une déchèterie…
Je parraineLe parrainage, c’est 28 € par mois, soient 7 € après déduction fiscale. 22€ sont reversés directement sur le terrain et permettent d’acheter :
C’est aussi un suivi de ces familles par notre équipe sociale, et notamment Kun Ray, qui travaille avec Enfants du Mékong depuis plus de 5 ans. C’est lui qui organise les distributions et le suivi social des familles. Ray peut aussi apporter son témoignage à ces familles : il est lui-même un ancien filleul Enfants du Mékong ! Preuve que le parrainage change réellement des vies !
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Au Cambodge, rares sont les familles qui peuvent permettre à leurs enfants de faire des études. Pourtant, quelques dizaines de jeunes issus des familles […]
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