Les parrains et marraines peuvent être fiers de l’optimisme et de la soif de s’engager de ces étudiants, dans des zones où l’accès à l’éducation est très limité. Ce jour de remise des diplômes marque la fin d’une étape pour chacun d’eux. Il y a trois ou quatre ans, ils sont arrivés à Taunggyi timides et peu confiants en l’avenir. Aujourd’hui, ils ont grandi. Tang Ja a reçu son diplôme avec les distinctions de sa promotion et s’apprête à suivre un cursus de leadership à Yangon pour parfaire son éducation ; Lucy et Kinh Thida Soe sont passionnées par l’enseignement et ont trouvé le courage de retenter le Matriculation Exam (équivalent du bac) auquel elles avaient échoué quatre ans auparavant; Grace s’apprête à travailler comme professeur pour les grandes classes le soir et de maternelle la journée dans sa ville natale; Loikaw et Clare Nang Bu souhaitent trouver des postes de professeurs dans les camps de réfugiés du Nord du pays (Kachin State). Six jeunes qui, grâce à leur parrain et marraine ont eu la chance de poursuivre des études qui leur ont permis de mûrir, de devenir des adultes responsables qui souhaitent jouer un rôle dans l’avenir de leur pays.
Quelle inspiration pour les autres étudiants parrainés par Enfants du Mékong ! Cette journée de remise des diplômes a été forte en émotions pour eux qui forment une belle famille soudée au sein de l’école. Ils ont réalisé que ce grand frère et ces grandes sœurs allaient bientôt les quitter et avaient même prévu une petite cérémonie pour leurs aînés. Petits discours, grosses larmes, beaucoup de fierté et de souvenirs. Les diplômés sont conscients d’avoir le statut d’exemples. Ils ont chacun des mots d’encouragements pour leurs benjamins. Même si leurs chemins se séparent, ils savent qu’ils feront toujours partie de la même famille, celle d’Enfants du Mékong. Une année scolaire qui se clôture dans la joie !
Enfin, cette nouvelle année s’annonce chargée en remise de diplômes ! La promotion qui entre en troisième et donc dernière année, compte 8 filleuls Enfants du Mékong : James Seng Dan Myo, Catherine, Jacqueline, Emmanuel, Monica Htoi Ja, Mary Soe, Theresa Ja Mau Pan et Sui Cer Chin. Ils entament cette dernière année avec l’enthousiasme qui les caractérise.
Un immense merci pour aide quotidienne et la fidélité des parrains et des marraines. Le soutien qu’ils apportent à ces étudiants et la reconnaissance qu’ils leur portent est extraordinaire !
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
