« Connais-toi toi-même ! »
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Dans le centre de Luang Prabang, ville mythique du Bouddhisme, il est difficile de faire fi des innombrables Guest House aux enseignes chinoises et des bistrots anglo-saxons emplis de touristes. En quête d’authenticité et de contact avec la population, j’ai vite compris que le salut était dans la fuite.
Après une heure de barque en remontant le Mékong je suis arrivé à Eden Farm, le projet d’agriculture écologique d’Om Phonephasit, un jeune Laotien diplômé d’agronomie qui s’est installé il y a 6 ans. Le rêve d’Om est de créer son propre jardin d’Eden sur les rives du Mékong en entremêlant les espèces de légumes, de fruits et de fleurs pour optimiser les rendements de la terre.
Son champ prend les airs d’un grand jardin tropical, où se promènent en liberté volailles, chèvres, chiens et chats. Chaque espèce joue un rôle très spécifique dans l’économie globale de l’entreprise qu’Om explique à ses visiteurs avec patience et passion, dans un anglais parfait.
L’idée est d’inspirer d’autres fermier locaux : « La plupart de mes collègues font de la monoculture. Ils ne produisent par exemple que des tomates toute l’année. Mais la culture de la tomate demande énormément d’eau, et au fil des ans, les terres ne se renouvellent pas » regrette Om.
Pour assurer la viabilité de son projet et assurer la réussite de son initiative, il a doublé il y a quatre ans son activité agricole d’un aspect touristique. Il accueille ainsi des voyageurs en leur proposant un séjour dans un cadre magnifique, une maisonnette traditionnelle en bois avec vue plongeante sur le Mékong. De quoi réconcilier écologie et tourisme.
Plus encore, Om propose des forfaits préférentiels à ses visiteurs qui l’aideront dans ses cultures. Il se fait alors guide dans ses cultures et dévoile à leurs yeux tout le mystère des relations qu’entretiennent insectes, plantes, et animaux dans son jardin d’Eden Laotien.
Théophile souhaitait prendre le temps de vivre une expérience forte et enrichissante à l’étranger avant de poursuivre ses études. L’humanitaire s’est imposé à lui : « l’idée de m’investir pour les autres et de vivre au plus près des populations défavorisées m’a poussé à postuler chez Enfants du Mékong ».
L’écotourisme et le tourisme solidaire sont des domaines en vogue en Occident où de plus en plus de voyageurs souhaitent opter pour davantage d’authenticité, consommer de manière responsable et dans le respect des coutumes locales. Moi-même, amateur de ce genre de pratiques, j’ai fait la rencontre de quelques jeunes entrepreneurs locaux, sur les rives du Mékong au Laos et dans la baie de Cat Ba au Vietnam. Leurs projets soutiennent une économie de proximité en proposant une alternative aux circuits touristiques dont les profits fuient trop souvent vers l’étranger (Chine, Australie) ou les métropoles environnantes.
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