Soutenir les enfants des rues de Manille

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Sortir les enfants de la rue

Avec plus de 17 millions d’habitants, Manille ne cesse de s’agrandir. Ville centrale des Philippines, elle est l’une des mégapoles les plus étendues au monde.
À l’ombre de ce développement, entre 15 et 25 000 enfants vivent dans la rue. Livrés à eux-mêmes, en proie aux gangs et aux pires des trafics, ils vivent au jour le jour et ont, plus que personne, besoin d’aide.

Les enfants que nous rencontrons dans la rue ont entre 7 et 20 ans. Certain tentent de gagner leur vie en réalisant des petits travaux de rues, comme remplir les jeepneys (petits bus locaux), quêter, chercher des clients pour des vendeurs sur le marché ou trier les ordures. En travaillant ainsi, ils gagnent entre 50 et 120 pesos par jour (1 à 2,5 €).

Mais la majorité des enfants que nous rencontrons traînent dans la rue, et finissent par « sniffer » de la colle. Certains enfants appartiennent à des gangs, aux mains d’adultes qui font du trafic. Ces enfants sont beaucoup plus difficiles à rencontrer, se reconnaissent au  tatouage de leur gang, et sont dépendants de leur chef de gang qu’ils craignent, mais qui peut aussi les défendre…

Votre parrainage collectif finance la prise en charge de ces enfants des rues à travers plusieurs structures :
-un centre d’accueil, pour permettre aux enfants de se reposer, de se stabiliser, de se divertir en toute sécurité.
-un accès aux soins médicaux, à des repas sains
-des classes passerelles, pour rejoindre chaque enfant et lui permettre de se stabiliser et de s’adapter au système scolaire
-des assistantes sociales et éducateurs pour suivre et aider au mieux chaque enfant.

Soutenez les enfants des rues

Enfants du Mékong agit depuis 1999 avec TNK, Tulay Ng Kabataan (« Un Pont pour les Enfants ») pour sortir les enfants de la rue. Notre mission est de leur permettre de se stabiliser, puis de les scolariser et de leur donner la possibilité d’avoir un métier par une formation professionnelle ou universitaire. Avant d’entamer toute démarche, la priorité est de voir si l’enfant peut être réintégré dans sa famille.
Le Père Matthieu Dauchez, directeur de la fondation TNK, est entouré d’une équipe d’éducateurs et de travailleurs sociaux philippins. Il est un exemple libérateur pour ces jeunes : très droit et exigeant, il reste très proche d’eux.

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