Projet en cours ! Reconstruction du foyer pour les jeunes de Lumbang en Birmanie
Ce projet vise à rénover et agrandir ce foyer d’accueil pour les jeunes de Lumbang et des villages environnants, offrant un espace sûr et […]
Le foyer d’Hinthada accueille une cinquantaine d’enfants provenant de villages pauvres et reculés. Il leur permet de suivre leur scolarité (au lieu d’aller travailler aux champs). Sœur Bernadette, responsable du foyer, met tout en œuvre pour financer les frais de scolarité de tous ses pensionnaires et pour leur offrir un soutien de qualité en organisant des cours supplémentaires. Des professeurs extérieurs au foyer viennent le matin et le soir enseigner toutes les matières. Ces cours accueillent également des enfants extérieurs au foyer qui n’ont pas les moyens de les financer. Malheureusement, le foyer n’est adapté, ni en taille, ni en infrastructures pour organiser des cours, pourtant indispensables pour la réussite des enfants, en raison la faiblesse du niveau scolaire local et du système éducatif à la suite des dictatures successives. Les enfants suivent les cours dans la salle à manger, ou encore dehors. À peine protégés par le préau, ils travaillent dans le bruit, assis sur des chaises rendues bancales par l’état du sol. Les conditions de travail sont exécrables tant pour les enfants que pour les enseignants. Le niveau d’attention et la motivation en pâtissent, alors qu’ils ont réellement besoin de suivre ces cours sérieusement. La construction d’une salle de classe a permis d’accueillir davantage d’enfants et d’améliorer considérablement leurs conditions de travail. Ce projet complète parfaitement l’action d’EdM entreprise dans la région avec les parrainages scolaires en 2017.
BÉNÉFICIAIRES : 46 ENFANTS
COÛT DU PROJET : 15 007 € !
Ce projet vise à rénover et agrandir ce foyer d’accueil pour les jeunes de Lumbang et des villages environnants, offrant un espace sûr et […]
Ce projet a été créé en réponse à plusieurs demandes des Sœurs du Bon Pasteur, dans le but de garantir la poursuite de leur action dans les régions de Techileik, Magyikwin, Hopin, Dala et Loikaw.
Depuis 4 ans, la Birmanie connaît une guerre civile sans précédent qui oppose une grande majorité du peuple et les militaires. Au cœur de ce conflit, les artistes ont été parmi les premiers à dénoncer le coup d’État du 1er février 2021 et à appeler à la rébellion. Peintres, dessinateurs, poètes ont été les fers de lance du mouvement de désobéissance et le ferment de la révolution. Pour ces raisons, nombreux sont ceux qui ont dû recourir à l’exil pour se mettre à l’abri ainsi que leur famille. Rencontre avec deux d’entre eux.
Au voyageur étranger qui s’aventure à Rangoun, l’ancienne capitale de la Birmanie, deux anomalies pourraient bien sauter aux yeux. La première, l’absence de motos dans le centre de la mégapole. Elles y sont interdites. La seconde : la plupart des voitures roulent à droite mais sont également équipées d’un volant… à droite ! Deux énigmes fascinantes qui résultent d’une combinaison d’histoire, de politique et de pratiques locales.
Depuis le coup d’État militaire de février 2021, la Birmanie est plongée dans une crise profonde qui affecte tous les aspects de la société, y compris l’éducation. Dans un contexte de boycott des écoles contrôlées par la junte et d’émergence de systèmes éducatifs alternatifs, Nicolas Salem-Gervais, co-auteur de Education in Post-Coup Myanmar : A Shattered Landscape with Resilient Actors (IRASEC/KAS/IHRP), décrypte les enjeux de l’éducation dans un pays en pleine tourmente. Entre résilience des acteurs éducatifs et aspirations à la construction d’un état fédéral, l’avenir de la jeunesse birmane est plus incertain que jamais.