Les cartables sont prêts : en France, c'est bientôt la rentrée ! 👩🎓 Mais en Asie cette année, 14 millions d'enfants ne pourront pas rejoindre les bancs de l'école...
Alors, pour faire rimer "rentrée" avec "solidarité", nous vous proposons de remplir la photo de classe de la promo du tigre ! 29 petit(e)s écolier(e)s en Asie du sud-est en attente d'un parrain, d'une marraine, où même d'une famille pour les soutenir !
Opération "salle de classe", comment ça marche ?
Découvrez les portraits de 29 enfants qui attendent un parrainage. Lorsque vous parrainez, votre filleul(e) pourra grâce à vous rejoindre les bancs de l'école, et son avatar apparaîtra sur la photo de classe ci-dessous !
Une belle opération à suivre en famille pour commencer l'année scolaire sur le bon pied, et une belle occasion de sensibiliser nos jeunes à la chance qu'ils ont d'aller à l'école !
Bonne nouvelle : tous les enfants ont maintenant un parrainage ! Mais...
👉 Sopheap, May, Aung Sa Sa... beaucoup d'autres enfants attendent un parrainage ! Si vous souhaitez parrainer un enfant et lui offrir une scolarité, vous pouvez parrainer en ligne ou découvrir nos besoins les plus urgents. Merci pour votre aide !
Les filleuls parrainés.
Le papa de Rithy travaille comme chauffeur de camion et il gagne 220 $ par mois et sa maman est vendeuse. Elle gagne parfois 20 000 riels soit 5 $ par jour, mais cela ne leur suffit pas pour prendre soin de toute la famille.
Le papa de Phêrô Lê Huy est conducteur de camionnette pour une famille qui collecte de ferrailles et des cartons. Sa maman travaille comme couturière dans un atelier. Ces métiers sont journaliers, ils ne sont donc pas réguliers. Sa famille vit dans une petite maison en brique de 3 pièces avec une toiture en tôle. Ils ne possèdent pas beaucoup de meubles. En revanche, la famille a quelques poules.
Noy a grandi dans une famille difficile. Suite au décès de sa maman, puis à l'abandon de son père, Noy et sa petite soeur Hna ont été accueillies par leur tante.
A 16 ans Noy est tombée enceinte de son fils, Bow. Le papa est parti sans laisser de nouvelles. Elle a trouvé refuge dans le centre de Chiang Khong où elle suit des cours par correspondance. Elle est scolarisée dans un cursus spécial, qui vise la formation rapide des élèves, généralement plus âgés, afin qu'ils puissent maîtriser les matières générales. Elle sera diplômée dans deux ans, après validation de son année de MO6 (équivalent Terminale).
La famille de Faustina Nilar Oo est très pauvre. Elle ne possède aucune terre à cultiver. Elle a deux petites sœurs. Son grand frère avait trouvé un travail pour aider sa famille, mais à cause du Covid 19 et du coup d'état, il l'a perdu. Ses parents ne pouvant subvenir aux besoins de tous leurs enfants ont donc dû confier Faustina à un foyer dans lequel elle vit.
Le papa de Suong est décédé dans un accident de travail en 2012. Sa maman été blessée dans un accident de la circulation et ne peut plus travailler. Cette famille très pauvre ne possède qu'un petit champ et une maison de 50m2 avec avec un équipement très rudimentaire. La famille utilise l'eau du puits.
Thawatchai vit avec sa mère et sa petite sœur. Sa mère est agricultrice, elle cultive du café. Il ne vit pas avec son père car ses parents sont séparés et que celui-ci est dépendant à l’alcool et ne travaille pas.
Đại Huế est orphelin depuis son plus jeune âge. Ses parents sont décédés du sida. Il est lui-même porteur. Il vit chez ses grands-parents qui ne sont pas en très bonne santé. Son grand-père est moto-taxi. Đại Huế, en raison de sa situation, est assez timide et taciturne. Toutefois, il essaie de vivre au jour le jour.
Jalem Kaung Myat Kyaw est l'aîné de deux enfants. Ses parents sont catéchistes. Ayant eu la chance d’aller à l’école, ils sont sont investis dans la scolarité de leur fils. Toutefois, ils n’ont pas les revenus suffisants pour y subvenir pleinement.
Ils ont la chance d'être déjà parrainés !
Muay Klua et sa famille sont issues de l’ethnie Dara Ang. Ils ont dû fuir la Birmanie pour éviter les persécutions militaires. Muay Klua vit avec sa mère et son demi-frère. Son père est soldat et est donc rarement à la maison. Sa mère travaille dans les champs.
Adithep et sa famille viennent de Birmanie. Ils sont issus de l’éthnie Shan. Ses parents sont divorcés et ne s’occupent plus de lui au quotidien. C’est sa grand-mère avec qui il vit qui prend soin de lui, de son frère et de son cousin.
Chien vit avec son oncle car ses parents sont décédés. Son oncle est aide-maçon. Sa famille s’est endettée pour acheter des vaches, qui sont mortes de maladie. Chien bénéficie de la scolarité gratuite, car il est orphelin.
Lenghan et sa famille sont d’origine birmane. Il est issu de l’ethnie Shan et a vécu les premières années de sa vie en Birmanie avant de fuir en Thaïlande avec sa mère, son frère et ses deux sœurs. Ses parents sont divorcés et il ne connaît pas son père.
Phasit et sa famille vivent à Montita, un village pauvre en zone montagneuse près de la frontière birmane. Phasit a un grand-frère et une grande sœur encore à l’école. Ses parents sont agriculteurs.
Bonnapron vit avec sa mère, sa grand-mère, sa tante et son conjoint. Son père ne vit pas avec eux car il doit s’occuper de ses propres parents. Il leur rend visite régulièrement. Sa mère est professeure à mi-temps et son père vendeur de légumes. Elle a un demi-frère mais elle ne le voit jamais.
H'Duyen et sa famille sont issues de la minorité ethnique Jaraï. H’Duyen a 2 grandes sœurs et un grand frère. Son père est décédé et sa mère est travailleuse à gages. Une de ses sœurs travaille pour aider le foyer mais la famille est endettée et les revenus restent instables et insuffisants.
Thien vit avec ses parents et ses deux frères et sœurs. Sa sœur est malade et ses parents se sont endettés pour payer son traitement. Ils sont ouvriers agricoles et leurs revenus sont maigres.
Sam vit avec ses parents, son petit frère et sa petite sœur. Ses parents sont travailleurs à gage. Ses parents ont envoyé Sam dans un foyer afin qu’elle puisse aller à l'école, chance qu’ils n’ont pas pu avoir. Sam travaille donc dur pour les rendre fiers.
Dao et sa famille sont originaires de Birmanie et d’une ethnie peu répandue « Khon Doi ». Dao a deux sœurs et un frère. Ses parents sont agriculteurs. Les revenus de la famille sont très faibles. Un parrainage permettrait à Dao de continuer sereinement sa scolarité.
Jasham-Naw Htoi a deux frères et deux sœurs. Il vit avec eux et ses parents. Ses parents ne travaillent pas et son père a des problèmes de santé.
Theresa est la sixième de la fratrie. Elle est issue d’une famille très pauvre dont le père boit beaucoup. Sa mère est très motivée quant à la scolarisation de Theresa, bien que ses revenus ne lui permettront pas de continuer au-delà du primaire.
Naw Sally WAH est la septième de neuf enfants. Ses parents sont agriculteurs et un de ses frères travaille aussi dans les champs pour aider la famille. Ils cultivent des légumes et du riz. A cause de la crise ils ont du mal à vendre leurs légumes et se retrouvent dans une situation de grande précarité.
Stephen est le dernier d’une fratrie de trois. Ses parents sont agriculteurs. Ils aimeraient que leur fils ait la chance d’avoir un meilleur métier avec des revenus plus stables.
Ma Pway Phaw Wah vit avec ses deux parents et son petit frère. Son père est fermier, il cultive du riz et des haricots en fonction des saisons. Sa mère est à la maison mais quand elle peut elle aide son mari.
An est issue d’une fratrie de quatre enfants. Elle est la troisième. Son père est chauffeur moto taxi et sa mère travaille dans un restaurant. Son père est malade et suit tous les jours un traitement. Au vu des dépenses ils ont du contracter un prêt pour subvenir aux besoins de la famille.
Mary est issue d’une fratrie de cinq enfants. Elle est la quatrième. Leurs revenus d’ouvriers agricoles ne suffisent donc pas. Mais ayant eu la chance d’aller à l’école jusqu’au lycée, ils connaissent la chance qu’est l’éducation. Ils sont ainsi investis dans l’éducation de Mary.
Ma Hla Yamin Phyu est la dernière de quatre enfants. Elle est issue d'une famille très pauvre qui habite dans un bidonville. Seul son père travaille.
Oraphat et sa famille sont issus de l’ethnie Hmong. Il ne lui reste que sa mère et sa grand-mère. Son père s’est remarié et elle n’a plus de nouvelles. Sa mère est épileptique et a du mal à trouver un emploi stable.
Sa famille vit dans une petite maison de bois et de tôle à Battambang. Il est le dernier d'une famille de 7. Son père est décédé, et sa maman compte sur lui pour avoir un bon métier plus tard et aider la famille.
Hồ Đắc Phương Anh a une petite sœur. Elles sont toutes les deux orphelines. Leurs parents sont décédés du VIH. Elles vivent donc avec leurs grands-parents. Leur grand-père ne peut plus travailler mais leur grand-mère travaille comme vendeuse de friandises
Depuis 1958, l'association Enfants du Mékong s'adapte pour répondre au mieux aux demandes du terrain. Voulue comme un lien d’amitié avec les peuples d’Asie du Sud-Est, elle est restée fidèle à sa vocation première : aimer et secourir les enfants pauvres et souffrants en leur offrant un avenir grâce à l’instruction.
Le parrainage est un engagement dans la durée, auprès d'un enfant qui a besoin d'un soutien financier pour aller à l'école.