Adoption ou parrainage : quelles différences ?

Le parrainage est parfois vu comme une alternative à l’adoption. Découvrez les différences entre ces démarches.

Adopter un enfant

Joie de vivre !

L’adoption est un dispositif qui permet à un enfant d’avoir des parents et une famille et d’être ainsi protégé et éduqué.
En France, l’adoption crée un lien de filiation entre les parents et l’enfant. On distingue l’adoption plénière (le lien avec la famille d’origine n’existe plus) et l’adoption simple (qui crée un nouveau lien de filiation en conservant le lien d’origine).

Chaque année, environ 9000 demandes d’adoptions sont déposées en France. Pour 80% d’entre elles, il s’agit de demandes d’adoption à l’international.

Que les démarches soient faites par le biais d’une agence (Agence Française de l’Adoption ou un Organisme Autorisé pour l’Adoption) ou de manière individuelle et indépendante, la procédure d’adoption est un chemin long et complexe. Si les 2/3 des demandes sont acceptées, les délais sont en moyenne de 4 à 5 ans pour une adoption internationale. L’attente, le nombre et la complexité des procédures, les espoirs déçus et les changements de législation découragent parfois les demandeurs.

Sur le plan de l’engagement, l’adoption est une démarche très impliquante. Elle engage sur le très long terme, physiquement, matériellement et émotionnellement. Elle demande une très grande disponibilité et de nombreux sacrifices.

Le parrainage « humanitaire » : parrainer un enfant.

Très différent de l’adoption, le parrainage permet d’aider un enfant et sa famille. Parrainer un enfant, c’est lui permettre à un enfant d’aller à l’école, pour lui permettre de reprendre en main son avenir et celui de sa famille.

Cette aide est à la fois :

 

-morale : votre filleul se sent soutenu. Il est fier de savoir que sa marraine ou son parrain croit en lui et en ses capacités. Les lettres qu’il reçoit l’encourage à poursuivre ses études et à (re)découvrir ses talents. C’est pour lui une ouverture sur le monde et un vrai bonus de confiance.

-matérielle : l’argent qu’il reçoit permet à votre filleul d’acheter son matériel scolaire, son uniforme, ses livres, de payer des cours supplémentaires, ou de s’acheter un vélo. Une part du parrainage revient également à sa famille, pour lui permettre de compenser le fait que son enfant n’aille pas travailler aux champs ou sur de petits chantiers.

Parrainer un enfant, ce n’est pas l’adopter, ni même devenir son référent moral. C’est simplement lui donner un coup de pouce qui lui permettra, grâce à l’éducation, de mener une vie digne et stable.

Il est possible de rendre visite à son filleul en Asie. C’est un moment très émouvant, pour le parrain comme pour le filleul ! Une correspondance se met également en place. Lente et timide au début, elle gagne parfois en profondeur avec les années et l’âge du filleul. Si un lien entre parrain et filleul existe réellement, ce n’est pas le but premier du parrainage, qui est avant tout un moyen d’aider un enfant pauvre à aller à l’école.

Découvrir le parrainage

Le parrainage de proximité

Un parrainage de proximité permet à des parents se sentant fragilisés ou en manque de soutien de recevoir de l’aide pour l’éducation et le développement de leur enfant. Une marraine ou un parrain bénévole vient alors passer du temps et donner de l’attention à cet enfant.

Moins engageant que l’adoption, le parrainage de proximité demande malgré tout une forte implication pour la marraine ou le parrain, notamment beaucoup de temps.

Le futur parrain ou la future marraine doit ensuite présenter sa candidature à un organisme agréé. Il doit présenter une copie de son casier judiciaire, et doit passer plusieurs entretiens. L’accord des deux familles (celle du filleul et celle du parrain) est nécessaire.

Posez toutes vos questions sur le parrainage !

Volontaires de l’asso, permanents, chargés de pays… nos équipes répondent sans filtre à TOUTES vos question. L’inscription est gratuite, et le nombre de participant est volontairement limité, pour laisser le temps à chacun de poser ses questions.

Les prochaines visios
Stéphanie

Je parraine Namphon au Laos depuis 2007.

C’est alors une petite fille de 6 ans, timide et avec des difficultés d’apprentissage. 10 ans et des échanges de lettres plus tard, je la rencontre au Laos : une jeune fille épanouie, spontanée et volontaire qui ambitionne de devenir institutrice. Une évolution impressionnante !

Depuis Asnières jusqu’en Asie, transparence, sérieux et enthousiasme sont les termes qui qualifient le mieux Enfants du Mékong. Il y a une telle qualité humaine chez chacun des membres qui constituent cette association ! L’envie de participer à cette aventure est forcément contagieuse !

Stéphanie, marraine de Namphon

+ de témoignages

Srey Mao, ancienne filleule Enfants du Mékong

Je m’appelle Srey Mao et, dans mon pays, ce n’est pas facile d’obtenir un bon travail après l’université. Grâce à la formation d’Enfants du Mékong (EdM), j’ai appris qu’il fallait s’adapter à son environnement, j’ai appris à prendre des initiatives et à communiquer, à être honnête… Ce n’est pas si fréquent chez les diplômés du Cambodge. Je travaille dans une grande entreprise de téléphonie mobile à Phnom Penh depuis 4 ans et suis aujourd’hui responsable de tous les agents à l’échelle nationale. Mais ma plus grande fierté est d’avoir réussi à mettre en place un projet social au sein de mon entreprise qui sponsorise maintenant des élèves défavorisés de la province de Kratie. Je veux donner une chance à d’autres jeunes comme EdM me l’a donnée il y a 10 ans. Je m’étais promis de m’engager à aider les autres quand je serais diplômée : être acteur du développement de mon pays est ma priorité. Vous m’avez appris l’amour vrai, vous avez changé ma vie, vous m’avez rendue libre ! »

⎯  Srey Mao, ancienne filleule EDM, cadre en entreprise, aide à son tour des enfants défavorisés.

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