« Un cadeau de toute une vie »

A Noël 2018, Lucie a offert un parrainage à chacun des membres de sa famille !
Un cadeau exceptionnel, utile et solidaire que tout le monde a beaucoup apprécié.

J’écoute le témoignage de Lucie et sa sœur Marion

Une approche très concrète de la solidarité internationale

Pour l’année de ses 40 ans, Lucie avait envie d’offrir un cadeau un peu exceptionnel à Noël à sa famille, « un cadeau de toute une vie ». Marraine chez Enfants du Mékong depuis plus de 8 ans, elle a donc très généreusement souhaité faire découvrir cette expérience du parrainage à toute sa famille et son meilleur ami, soit 6 personnes entre 34 et 96 ans ! Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour recevoir un parrainage !

Le soir de Noël, chacun a reçu une lettre contenant le dossier de son filleul. Un beau cadeau que ses proches un peu étonnés au début, ont beaucoup apprécié après avoir découvert la présentation de leurs filleuls de pays différents. « Cette approche très concrète de la solidarité internationale », a aussi permis d’amener des discussions sur ce sujet dans la famille et «d’avoir une expérience commune qui les rapproche. »

Pour Lucie, ce cadeau était aussi « un petit coup de pouce » pour certaines personnes qui étaient déjà « intellectuellement intéressées par le parrainage mais n’avaient pas encore franchi le cap ».  C’était notamment le cas de Marion, sa sœur de 34 ans. Marion avait déjà entendu Lucie parler avec beaucoup d’enthousiasme sur son engagement avec Enfants du Mékong et, très intéressée par la démarche elle même, n’avait jamais trouvé le temps de sauter le pas et de concrétiser la demande de parrainage. Elle était donc « très contente » de ce cadeau. C’était une vraie surprise par rapport à un cadeau habituel.

Les filleuls des autres membres de la famille

Cette année, vous aussi offrez un parrainage !

 

Pour Noël, j’offre un parrainage !

 

Lucie et sa sœur Marion

Marion a été particulièrement séduite par la correspondance qui rend le don très concret : « le dossier est très bien fait à la base, on sait tout en fait, leur situation familiale, d’où ils viennent, ce qu’ils ont envie de faire dans la vie, c’est très concret » et ça permet vraiment de pouvoir se projeter et se plonger dans ce parrainage. Le fait de recevoir la lettre c’est hyper rigolo, touchant et mignon en fait. C’est chouette d’avoir du concret : elle raconte un peu sa vie et c’est hyper intéressant de voir comment eux vivent là-bas, de savoir ce qu’est la vie d’une petite fille en Thaïlande ».

Lucie de son coté, garde aussi précieusement les lettres reçues pour qu’elle puisse les partager plus tard avec son fils de 2 ans et qu’il participe à l’aventure. Elle a la chance de correspondre très régulièrement avec ses filleuls. En marraine aguerrie, elle prépare régulièrement des photos pour eux et a toujours en réserve des enveloppes internationales.

Redistribuer la chance qu’on a eue

Pour Lucie et Marion, c’est vraiment un cadeau qui leur permet de se sentir utiles et qui est accessible, et « chacun peut le faire pour 7 € par mois ».  Elle avait d’ailleurs fait rapidement le calcul et offrir un parrainage pendant 1 an à sa famille coûtait le même prix que s’offrir un vélo : « Donc entre s’acheter un nouveau vélo et permettre à 5 enfants d’aller à l’école », elle n’a pas hésité une seconde !

A la fin de l’année, les membres de la famille ont très naturellement repris à leur charge le parrainage.  Pour Marion, c’était une évidence qu’elle continuerait à parrainer : « j’ai eu la chance d’être née en France, de faire des études, d’avoir un métier, ce qui est une de mes plus grandes fiertés » et grâce au parrainage, « c’est vrai qu’avec peu d’argent on peut permettre ça a une petite fille qui a moins de moyen ». « C’est très chouette de savoir qu’on peut redistribuer la chance qu’on a eue ».

Lucie et Marion partagent maintenant cette joie du parrainage, celle de donner, « de se sentir utile »  mais aussi celle de recevoir en car les filleuls transmettent « beaucoup de gratitude a travers les courriers et les dessins ».

Chonticha, la filleule de Marion avec son frère et sa grand-mère devant leur maison

Les conseils de Marion et Lucie pour offrir un parrainage

  • Pour Marion : Proposer un moment chaleureux d’échange en amont en projetant le film Grandir d’Enfants du Mékong ou des vidéos de l’association pour sensibiliser les personnes
  • Pour Lucie : Echanger avec la personne pour s’assurer qu’elle est vraiment intéressée par la démarche (dans le cas où vous offrez le parrainage pour un an)

Les filleules de Lucie et Marion

Hli, 8 ans, birmane, filleule de Lucie

Hli, 8 ans est originaire d’un petit village de l’état Chin en Birmanie. Son père est décédé lorsqu’elle était petite et sa mère ne s’est jamais remariée et vit désormais avec l’un de ses fils. La mère de Hli travaille en tant que fermière journalière, ses revenus sont faibles et fluctuants. Du fait de cette précarité et qu’il n’y ait pas de collège dans le village, Hli a intégré il y a deux ans un foyer tenu par les sœurs franciscaines. Cela lui permet ainsi de vivre dans de bonnes conditions tournées vers les études.

Vilasinee, 19 ans, Thailandaise, filleule de Lucie

Vilasinee a 19 ans et est issue d’un village de la minorité des Karens, perdu dans les montagnes du Nord de la Thaïlande. Ses parents et ses trois petites sœurs y vivent.
Son père est catéchiste et sa mère s’occupe de la maison. Ils ont un petit terrain où ils font pousser du riz et ses parents ont du s’endetter pour construire leur maison. Vilasinee vit au Centre catholique de la ville de Maelanoï pour étudier au lycée. Son temps libre est majoritairement consacré à aider ses parents aux champs ou à la maison. A l’école, elle est une élève studieuse et elle aimerait être pharmacienne.

Phuong 22 ans, vietnamienne, filleule de Lucie

Phuong a 22 ans et vient de la province de Saigon au Vietnam. Après avoir réussi le concours d’entrée à l’université de médecine, elle suit des études en pharmacie. Ses parents sont très heureux et fiers d’elle mais ils font face à des difficultés financières pour payer ses études. Ils vivent de l’agriculture et s’occupent de la récolte des mangues, et ne gagnent pas assez d’argent pour nourrir et scolariser leurs 4 filles.

Chonticha, 12 ans, Thailandaise, filleule de Marion

Chonticha a 12 ans et vit en Thailande. Et même si elle est toute menue et parait timide, elle a un petit caractère bien trempé ! Elle habite dans une maison en parpaing, au sol en terre, avec sa grand mère, son grand frère Kitipong de deux ans son aîné. Son père étant parti après le décès de sa mère, probablement fonder une autre famille, comme c’est souvent le cas en Thaïlande. La grand mère est propriétaire de leur petite maison et pour payer les facture et la nourriture, elle collecte les ordures les jours de marché. Parfois, elle récolte aussi les légumes sauvages des environs pour les vendre à ses voisins. Chonticha aime beaucoup dessiner et lire des livres à la bibliothèque de l’école, ce qui n’est pas très commun chez les thaïs, qui n’ont pas beaucoup la culture de la lecture. Plus tard, elle aimerait devenir infirmière. Quand elle rentre de l’école, elle aide sa grand mère avec les tâches ménagères et c’est elle qui cuisine pour toute la famille !