La riche diversité de nos parrains

Des enfants, des grands-parents, des parents, des fondations, des classes d’école… Antoine Besson nous rappelle, à travers cette chronique, la riche diversité de nos parrains.

« A l’occasion du numéro 200 de notre magazine Asie Reportages chez Enfants du Mékong, nous avons voulu changer de perspective. Plutôt que de raconter l’Asie et ses merveilles, nous avons fait notre révolution copernicienne et,une fois n’est pas coutume, nous sommes restés en France, au cœur de notre si beau pays, pour aller à la rencontre de nos parrains et marraines. Nous avons voulu faire un peu de place à ces personnes si généreuses, ces héros du quotidien, de l’ombre, qui sont ceux sans qui rien ne se ferait. Ceux sans qui l’aide qu’apporte chaque jour Enfants du Mékong pour mettre des enfants sur le chemin de l’école serait tout bonnement impossible.

Un peu tout le monde. Vous dire qu’il y a un profil type de parrain ou marraine serait vous mentir. Ils sont impossible à classifier, impossible de les réduire en catégorie. Impossible aussi de les simplifier en quelques traits, chacun a sa personnalité, s’engage pour des raisons qui lui sont propres. Il y a Céline qui a été retournée par le destin de deux jeunes orphelins au Cambodge et qui a voulu leur offrir des conditions de vie décentes en faisant appel à Enfants du Mékong, il y a Annick et Michel Tassin qui parrainent depuis la mort de René Péchard dans les années 80 et qui sont si attachés à l’héritage de notre fondateur. Il y a les élèves de l’école Demotz de Lassal, Louis, Maïa, etc.. qui sont fiers et joyeux d’apporter leur pierre à l’édifice. Ils trouvent qu’ils ont de la chance d’aller à l’école ! Il y a la marraine de Raiza qui a vécu comme un cadeau extraordinaire les deux mois de convalescence que sa filleule a passés chez elle à Paris après qu’elle se soit battue pour la faire hospitaliser en France. Il y a l’entreprise Feu Vert attachée à transmettre les valeurs d’entraide et d’éducation. Il y a une autre Céline amoureuse de l’Asie. Il y a la famille Leslé partie à la rencontre de leur filleul dans les montagnes du Yunnan. Il y a le club Richelieu qui œuvre à la Francophonie et tant d’autres que nous n’avons pas eu le temps de rencontrer. Que nous découvrirons dans les jours, les mois, les années à venir.

Cette diversité est impressionnante, et elle en est même émouvante. A travers ces dizaines de visages souriants, bienveillants, c’est une photographie de l’association toute entière qui se dessine. C’est une image qui reste trop souvent dans l’ombre des habitants de notre pas qui croient que l’individualisme n’est pas la solution. Que ce que nous avons, nous pouvons le partager. Qu’il y a de la place pour tout le monde. Que donner rend profondément heureux. Que le partage, c’est la vraie voie du bonheur. Ce dynamisme, cette joie, cet humour parfois ou cette gravité que j’ai pu rencontrer chez certains me réjouissent. Ils nous indiquent la marche à suivre, le chemin. Il n’y a plus qu’à leur emboîter le pas. »

Envie de faire découvrir les joies du parrainage à un proche ? Toutes les infos sur offrirunparrainage.com !