Repartir sur le terrain

Après deux ans de crise sanitaire durant laquelle les missions sur le terrain furent réduit au stricte minimum, nous sommes heureux de vous annoncer que de plus en plus de volontaires parviennent à repartir sur le terrain.

Une grande nouvelles pour nos filleuls, nos responsables locaux qui ont besoin d’être soutenus et les parrains et marraines pour qui les Bambous sont un lien essentiel entre la France et l’Asie.

Texte recueillis par Adrien Meaudre.

Brune et Antoine, Banteay Chhmar / Cambodge

 

« Chacun avait le désir de vivre un projet humanitaire, et quoi de mieux que de franchir ce pas ensemble pour notre première année de mariage ! Nous avions envie de nous mettre au service des plus démunis. Pour pouvoir aimer et servir de manière totale, il nous semble important de le faire dans le plus grand détachement de soi possible : c’est pourquoi nous choisissons de vivre cette expérience à l’étranger, dans un autre contexte que celui dans lequel nous vivons depuis toujours. »

Brune et Antoine

Claire, Manille / Philippines

Claire

 

« J’ai choisi de m’engager avec Enfants du Mékong pour diverses raisons mais la raison majeure est son champ d’actions, l’éducation est aujourd’hui un réel levier d’accomplissement et d’épanouissement, qu’il soit personnel ou professionnel et nombreux sont ceux aujourd’hui qui n’y ont pas accès. Il me paraissait primordial de choisir une association dont les valeurs sont proches des miennes. »

Julie et Etienne, Samrong / Cambodge

 

« Notre objectif est de réussir à développer une relation de confiance avec les enfants, les familles et les responsables locaux avec qui nous aurons la chance de travailler au cours de cette année. Nous nous attacherons à ne pas chercher à plaquer de solutions préconçues, mais au contraire à être dans l’écoute et le respect de l’autre afin que notre action soit pérenne. Ce projet va nous permettre de vivre une expérience humaine forte au quotidien, et nous souhaitons nous impliquer au maximum afin de profiter de chaque moment. »

Julie et Etienne

Valentine, Tuguegarao / Philippines

Valentine

 

« J’ai toujours vu des gens autour de moi partir loin, partir seul, partir en mission, et cette fois-ci, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». J’ai 24 ans, je viens de terminer mes études, alors c’est le moment de sauter le pas !
Après avoir vécu déjà 4 ans à Bangkok à grâce aux Enfants du Mékong il y a quelques années maintenant, c’est à mon tour de me mettre au service de la mission de cette ONG centrée sur l’éducation des enfants. Les valeurs d’EDM, les rencontres, le dévouement des équipes et les témoignages que j’ai reçus tout au long de ma vie ont su me convaincre à poser ce choix. Et, puis Enfants du Mékong c’est aussi une famille ! »

Athanase, Kampong Cham / Cambodge

« Après 5 années d’étude à Paris et avant de lancer ma carrière professionnelle, j’ai développé un vrai désir de vivre une année d’aventure, une année de don de soi et de confrontation à une culture différente afin de pouvoir grandir et m’engager à mon retour. Je souhaite que cette année soit une année fondatrice pour ma vie. Derrière ce volontariat, je souhaite m’immerger dans une culture différente afin d’apprendre à m’adapter et à confronter ma vision du monde avec une réalité souvent bien différente. Ce désir d’engagement découle du scoutisme dans lequel je suis engagé depuis plus de 3 ans en tant que chef. Le désir d’aventure humanitaire a germé, quant à lui, lors d’un séjour touristique au Cambodge en janvier 2020, ce choix a muri pendant toute une année et a abouti à Enfants du Mékong.
J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Enfants du Mékong sur le terrain au Cambodge lors de mon séjour touristique d’un mois en janvier 2020. En rencontrant directement des volontaires bambous, je me suis dit : pourquoi pas moi ? Enfants du Mékong me permet de vivre une année d’aventure, de don et d’immersion culturelle. Les trois dimensions du volontaire Bambou ont répondu aux attentes de ce que je souhaitais vivre pour cette année :
– Bambou serviteur : cette dimension me permet de mettre au service des plus petits.
– Bambou éducateur : je suis heureux de pouvoir vivre cette dimension que j’ai développée lors de mon engagement dans le scoutisme.
– Bambou engagé : cette dimension me permet de mettre à la disposition des personnes que je rencontrerai les compétences que j’ai pu acquérir par le passé. »

Athanase

Gonzague, Kep / Cambodge

Gonzague

« Arrivant en fin de parcours universitaire, ce choix de départ résulte d’une envie de partage, de don, d’aventure, de découverte et de concret. Cette année se présente pour moi comme une finalité de mon parcours universitaire et le début de ma vie professionnel, un accomplissement de tout ce que j’ai pu recevoir, par mes activités et ma scolarité, mais aussi comme fondement de ma vie future. Le don, c’est mettre ses dons à disposition des autres et j’ai à cœur de me mettre au service de toutes les personnes dans le besoin et particulièrement les enfants en les aidant à aller à l’école et vivre décemment.

En quittant la France, je souhaite également découvrir de nouvelles cultures et partir à la rencontre de famille vivant aux antipodes de ce que nous connaissons, et mettre d’abord au centre de cette année l’humain. »

Hélène, Phnom Penh / Cambodge

« Dès que j’ai découvert l’existence du Volontariat de Solidarité International (VSI), il ne m’a pas fallu faire beaucoup de recherches pour tomber sur le site d’Enfants du Mékong et me décider à postuler. En plus de ses pays d’actions, que j’affectionne particulièrement et que j’avais déjà eu la chance de visiter pour la plupart, j’ai tout de suite été séduite par l’approche et les valeurs de l’association. EdM répond à des besoins exprimés par des acteurs locaux et permet aux enfants les plus défavorisés d’avoir accès à une formation académique et humaine afin de devenir des adultes libres et épanouis. Les rencontres que j’ai déjà faites au siège et l’accueil chaleureux que j’y ai reçu n’ont fait que renforcer mon envie de m’engager auprès de cette association.

Je sais que je peux avoir confiance en EdM qui agit depuis plus de soixante ans dans le domaine de l’éducation en Asie du Sud-Est. »

 

Hélène

Solènne, Cebu / Philippines

Solenne

« Pour moi, l’humanitaire permet d’allier la rencontre avec des cultures différentes, le service, la sortie du cadre et du confort connus pour se confronter au monde réel sans oublier le voyage. Cela permet aussi de retrouver l’essentiel dans un monde où il est difficile de trouver sa place. […] J’ai eu une attention particulière pour EDM dès que j’ai envisagé de partir en humanitaire. J’ai tout de suite été touchée par le message que l’association transmet, à travers les paroles parfois bouleversantes des personnes parties avec eux. Les valeurs d’EDM, notamment le respect de la dignité de la personne humaine, quelle que soit sa condition, sa culture et sa religion, ont fait écho chez moi et j’ai aimé l’authenticité avec laquelle les responsables de l’association les portent. On sent chez eux un véritable engagement, un amour pour la culture locale et une volonté de faire toujours mieux. Ils m’ont donné envie de m’engager avec eux dans les beaux projets qu’ils portent. De plus, je suis particulièrement sensible à la question de l’éducation. Étant psychologue de formation, j’ai pu constater l’importance que celle-ci revêt pour la construction équilibrée de la personne et la formation d’une jeunesse pleine d’espoir pour leur pays. »