Matthieu : volontaire aux premières loges d’une tragédie
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Partir une année avec Enfants du Mékong, c’est :
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Partir une année pour se rendre utile est un beau projet, mais il mérite d’être encadré et mener dans le respect des personnes que l’on rencontre et des cultures que l’on découvre.
Enfants du Mékong mène son action en partant d’un postulat simple : soutenir les initiatives locales sans imposer son modèle et sans créer des besoins.
Marie-Alix Maisonable
Soutenez l’action d’Enfant du Mékong sur le terrain dans le développement et le suivi des programmes de parrainage,
le suivi et l’aboutissement des projets de développement ou la gestion de foyers d’enfants
afin de toujours mieux répondre aux besoins sur place.
Les Bambous partent en mission sous contrat VSI. Ce contrat est un dispositif encadré par la loi du 23 février 2005. Ce statut présente de nombreux avantages : une formation avant le départ, une indemnité de subsistance (non imposable), la prise en charge des frais de voyage, une assurance en responsabilité civile, une couverture sociale, une mutuelle complémentaire ainsi qu’une assurance rapatriement sanitaire, une aide à la réinsertion au retour.
Les volontaires qui acceptent de partir en mission avec l’association doivent adhérer pleinement à son esprit. De même, il faudra qu’ils s’adaptent au pays où ils iront, à sa culture, à sa population et au projet qu’ils serviront. Enfants du Mékong ne crée pas de projets mais donne des moyens financiers et humains aux responsables locaux pour les réaliser. Dans le même esprit, les Bambous ne partent pas créer des projets mais se mettent au service de l’un d’eux, à la suite de nombreux volontaires et sous la tutelle des responsables qui y consacrent leur vie.
« L’association Enfants du Mékong dispose d’une solide expérience et bénéficie de l’agrément du Ministère des Affaires Etrangères pour mobiliser des volontaires sous statut VSI. Pour les volontaires, cet agrément offre un statut juridique protecteur (couverture sociale, indemnités, etc…) et garantit un accompagnement de qualité (préparation au départ, suivi pendant la mission, appui au retour, etc. ). » Michel Tarran, délégué pour les partenariats au Ministère des Affaires étrangères
Ces missions de coordination impliquent de nombreux déplacements
Ces missions peuvent se dérouler dans un centre scolaire EDM ou à l’échelle d’un pays, en lien avec d’autres Bambous, impliquant de nombreux déplacements.
Ces missions peuvent se dérouler dans un centre scolaire EDM ou à l’échelle d’un pays, en lien avec d’autres Bambous, impliquant de nombreux déplacements.
Ces missions nécessitent une immersion totale des Bambous dans leur lieu de vie qui est le centre. Cela implique notamment une réelle exemplarité auprès des filleuls de la part des Bambous.
« Lorsqu’on est profondément en communion avec quelqu’un dans le besoin, on invente des moyens de répondre à ses besoins ».
Jean Vanier, le fondateur de l’Arche donne le ton et l’esprit de ce qu’est une mission Bambou. Les tâches factuelles et quantifiables sont nombreuses certes. Néanmoins, une mission « réussie » ne peut l’être que par cette « profonde communion », cet amour total donné aux peuples que nous servons.
Pleurer, rire, vivre, souffrir, respirer avec son prochain, avec les enfants, avec les responsables locaux permet de les comprendre dans leur intégralité. Toutes les actions que le Bambou mettra en place découleront de cela. Tout serait bancale si nous nous mettions au-dessus d’eux apportant des solutions toutes faites.
Enfants du Mékong c’est une histoire d’amitié. Amitié avec les responsables locaux, avec les professeurs, avec les familles… Amitié entretenue par les Bambous entre Parrains et Filleuls. Ils viennent s’intégrer comme les maillons d’une chaine, reprenant la mission de leur prédécesseur, la confiant à leur successeur. Maintenant ce lien d’amitié si beau, depuis 60 ans.
Enfants du Mékong est une association d’inspiration chrétienne. Son but est de venir en aide aux enfants d’Asie du Sud-Est, sans distinction de culture ou de religion. Fidèle aux intuitions de son fondateur, René Péchard, qui « dans chacun des enfants pauvres qu’il aidait, voyait le visage du Christ souffrant », l’association fonde son action sur les valeurs de l’Eglise catholique d’aide aux plus pauvres, de morale et de conception de la vie.
Pour accomplir les missions Bambous, Enfants du Mékong souhaite accueillir tous les jeunes de bonne volonté, quelle que soit leur avancée dans la foi chrétienne. L’association leur demande cependant un profond respect des valeurs chrétiennes qui animent son action.
La particularité de notre association depuis 1958 est qu’elle vient répondre à un besoin avec comme seul leitmotiv : Aimer ! Loin de nous l’idée d’imposer des concepts occidentaux. Cela ne fonctionnerait pas. Le Bambou serviteur, c’est celui qui se met au niveau de son prochain, plus bas encore que lui-même ; se laissant guider par ses besoins « le pauvre est mon maitre ».
Le Bambou serviteur n’attend rien en retour, puisant sa joie dans celle des enfants, partageant leurs peines, mettant en priorité la Relation d’Amour à celle de l’efficacité.
L’éducateur est celui dont la priorité est d’élever celui dont il a la charge. L’élever intellectuellement, affectivement, moralement… Le Bambou a à coeur de faire grandir les enfants qu’il côtoie, les responsables avec qui il travaille, les autres volontaires. Non par des techniques éducatives élaborées ou apprises dans les livres, mais par une forme d’exemplarité, de cohérence de vie. Le Bambou est regardé. Il porte les valeurs de l’association qu’il représente. Il se doit d’être exemplaire en toute chose.
Ayant assimilé et incarnant les deux qualités précédentes, le Bambou peut enfin mettre à profit ses compétences. Sa mission ne serait pas grand-chose s’il était passif, ainsi, un bon sens de l’engagement est nécessaire. C’est « faire au mieux » avec professionnalisme et rigueur. Mais aussi en totale confiance avec l’association qui l’envoie. Ces qualités demandées aux Bambous sont de taille certes, mais si simple à mettre en oeuvre lorsqu’on ne perd pas le fil et prenons conscience que le moteur principal de la mission reste l’Enfant pauvre. Au-delà des tâches administratives, sociales, professionnelles, au-delà des difficultés relationnelles, interculturelles, de distance avec le siège, il faut toujours regarder plus loin et se rappeler pourquoi nous sommes là : pour les enfants que nous aimons !
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La réponse en vidéo par Xavier et Caroline qui ont rendu visite à Victor et Aksinia
(Volontaires en charge du centre et des programmes de Samrong au Cambodge)
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