Vélos pour les filleuls du centre de Preah Vihear

Présentation du projet

Ce projet répond à un besoin très concret dans le quotidien des filleuls Enfants du Mékong : la mobilité. Les chemins entre les maisons des filleuls et les écoles peuvent être difficiles ou éloignés. Il arrive que certains enfants abandonnent leur scolarité car la question du transport est trop contraignante. L’acquisition d’un vélo contribue à soutenir directement la scolarité de ces jeunes.

Certains filleuls vivent également dans des boarding houses, ne pouvant vivre chez leurs parents en raison de l’éloignement avec l’école. Ainsi, les vélos les aideront à gagner en autonomie en leur permettant d’aller faire des courses et de les transporter plus facilement.

La solution proposée : financer l’achat de nouveaux vélos aux enfants des villages concernés par nos programmes de parrainage autour du centre de Preah Vihear. Ceux-ci seront stockés par le Centre puis répartis suivant les besoins dans les différents programmes. Le directeur du Centre et les volontaires bambous sur place superviseront l’achat, le stockage et la répartition des vélos.

MERCI pour votre aide et pour votre soutien !

Les points forts du projet

Alléger le temps et les difficultés de transports de nombreux filleuls des programmes de Preah Vihear.
Donner une autonomie aux enfants des boarding houses qui doivent faire leurs courses dans un contexte où ils sont loin de leurs familles.
Responsabiliser les jeunes en les encourageant à prendre soin de leur vélo et à le réparer, en leur fournissant les outils.
Assurer un moyen de transport durable et sécurisant pour les filleuls, en plus d’être sain pour l’environnement.

Contexte et besoin

La province de Preah Vihear, située au nord du Cambodge, non loin de la frontière avec la Thaïlande, est l’une des régions les plus pauvres du pays. De nombreux enfants vivent en zone rurale et doivent emprunter des chemins de terre difficiles et longs pour rejoindre l’école, allant parfois jusqu’à 2h de marche aller-retour pour certains. D’autres utilisent une moto mais le coût de l’essence représente un obstacle sur la durée pour de nombreuses familles. Aussi, le jeune âge des conducteurs, les enfants en surnombre sur les motos et le nombre d’accidents posent question sur la sécurité de ce moyen de transport.

De nombreux filleuls ne disposent pas d’un vélo au sein de leur famille. Pour ceux qui en ont un, nous les encourageons à réaliser les réparations nécessaires lorsque cela est possible et intéressant financièrement. La réparation a aussi un atout pédagogique pour l’enfant qui répare seul ou apprend avec l’aide d’un adulte. Nous fournissons souvent les outils utiles pour la réparation mais parfois, celle-ci ne suffit pas.