Une maison pour des jeunes polyhandicapés
Découvrez la Mercy House avec Susanna !Parrainage complet
Voir tous les parrainagesSusanna et Enfants du Mékong
Susanna Win est une jeune femme karen âgée de 41 ans, née dans l’Etat Karen. Elle a grandi dans le camp de réfugiés de Umpiang en Thaïlande avant d’exercer différents métiers à Bangkok. Elle a enseigné quelques années à de jeunes handicapés à l’école Starflower de Hsa Thoo Lei à Mae Sot. Seule cette classe du migrant center de Hsa Thoo Lei permet aux jeunes handicapés de pouvoir poursuivre une scolarité, mais le projet s’essouffle depuis des années.
Aujourd’hui, elle s’occupe d’un foyer à Mae Kasan qui accueille 5 jeunes souffrants de paralysie cérébrale : Mercy Home for Disabled.
Susanna choisit d’accueillir chez elle un de ses élèves, qui souffre de paralysie cérébrale.
Aung Taw a 18 ans. Il a quelques difficultés à s’exprimer. Sa maman vit à Mae Sot, souffre de problèmes de surdité, et travaille en tant que journalière dans les rizières. Susanna appelle son chez-soi la « Mercy home for disabled ».
Susanna choisit de louer une maison à Mae Kasan. Elle accueille 4 autres garçons.
Tous ont grandi à Mae Sot, parlent le birman et le karen paw, et ont été élèves de Susanna lorsque celle-ci était professeur. Ils souffrent de troubles mentaux plus ou moins importants et de dystrophie musculaire et autres pathologies (aplasie etc).
Susanna a fait appel à Enfants du Mékong pour soutenir le projet et déployer la structure.
En août 2020, à sa demande, nous avons ouvert un programme de parrainage collectif pour financer les habits des enfants, les salaires des responsables de la maison, le matériel éducatif, les frais de fonctionnement, les transports pour les rendez-vous médicaux.
La Mercy Home
À la maison Susanna s’occupe de la préparation des repas et de l’enseignement et l’organisation d’activités manuelles (handicraft, jardinage…). La Mercy Home est spacieuse et en très bonne état. Le terrain est important et permet à Susanna et aux garçons de cultiver des légumes.
Au quotidien, elle est aidée par Dar Wait, jeune homme karen, présent chaque soir au foyer et dormant avec les garçons. Il enseigne aussi les mathématiques et les langues à 2 des jeunes.
Le rêve de Susanna est de, à terme, pouvoir créer un café ou un restaurant avec un personnel exclusivement handicapé. « Le grand enjeu pour ces enfants, c’est l’insertion professionnelle : personne ne veut d’eux car ils sont lents, donc c’est très dur pour eux de trouver du travail ».
Le handicap en Thaïlande
«Le handicap est un vrai problème en Thaïlande, qu’il soit de naissance ou survenu à la suite d’un incident (maladie, accident…). Connu mais pas reconnu, régulièrement peu diagnostiqué, le handicap (qu’il soit léger ou lourd, physique ou mental) est à la fois source de honte et de souffrance pour ceux qui le vivent. Les structures officielles reconnues sont peu nombreuses, très couteuses et difficiles d’accès (démarches compliquées, sélections fortes, compromis contraignants pour la famille…).
Les initiatives locales mises en place par les travailleurs sociaux, les congrégations religieuses ou les professeurs sont essentielles. Elles représentent des îlots de sureté, sécurisés pour ces enfants et adultes trop souvent stigmatisés. Elles redonnent espoir aux familles pauvres, majoritairement désœuvrées qui n’ont pas les connaissances pour prendre soin correctement du handicap de leurs enfants.
Soutenir les structures minoritaires comme le Mercy Home de Susanna (ou la petite école St-Mary des Filles de la Charité à Khon Kaen) est primordial car elles sont souvent ignorées par les gouvernements locaux et sans fonds extérieurs, elles ne peuvent tout simplement pas fonctionner.»
Ce que permet votre parrainage :
C’est un programme collectif. Pour 28€ par mois (soit 7€ après déduction fiscale de 75%), l’argent du parrainage sert à payer :
- La nourriture
- Le loyer de la maison
- Le matériel scolaire et pédagogique (livres, cahiers, fil et tissu pour la couture…).
- Le salaire de Dar Wait, qui s’occupe des jeunes le soir pour des cours de maths et de langues, et dort sur place pour les soins de nuit.
Et bien sûr, vous pouvez vous rendre sur place pour rencontrer les jeunes et mesurer concrètement l’impact de votre parrainage !