« L’enfant est dénicheur de pépites de bonheur »

Tous les vendredis, retrouvez « L’Espérance au coeur », la chronique d’Enfants du Mékong par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine ‘Asie Reportages‘. « J’ai eu la chance de converser il y a peu avec Anne-Dauphine Julliand, réalisatrice de ce merveilleux documentaire Et les mistrals gagnants sorti en 2017 sur le quotidien de 5 enfants malades, joyeux et rieurs.

 

« J’ai eu la chance de converser il y a peu avec Anne-Dauphine Julliand, réalisatrice de ce merveilleux documentaire Et les mistrals gagnants sorti en 2017 sur le quotidien de 5 enfants malades, joyeux et rieurs. Pour nous, chez Enfants du Mékong, c’était une évidence que nous avions beaucoup à partager avec une femme aussi forte qui a eu l’audace de filmer la joie des enfants malgré la souffrance de la maladie. Mais cette rencontre a dépassé nos espérances tant Anne-Dauphine Julliand est elle-même porteuse d’un fabuleux message d’amour et de joie.

D’abord nous nous sommes hasardés à creuser le commun de nos expériences. « Les enfants aiment pleinement la vie malgré la souffrance, la maladie ou la perspective de la mort » me confiait-elle. Cela les rend très inspirants à ses yeux. Aux nôtres aussi.

L’une des raisons, c’est la joie. Quand je vous disais qu’on était fait pour s’entendre avec Anne-Dauphine Julliand ! « Je pense que la joie est propre à la nature humaine […] et l’enfant en particulier est dénicheur de pépites de bonheur. Mais surtout, l’enfant est capable de dé-corréler cette recherche de la joie des circonstances de sa vie » m’expliquait-elle. Une phrase dans son documentaire résume tout cela. C’est Tugdual, un petit garçon malade d’un cancer grave qui côtoie les hôpitaux depuis tout petit et qui a failli mourir plusieurs fois qui l’a dite : « être malade ça n’empêche pas d’être heureux. En fait, je crois qu’il n’y a rien qui empêche d’être heureux. » Une fois de plus un enfant nous conduit sur le chemin mystérieux de la joie.

Si vous aussi, vous vous sentez une âme d’enfant et que vous voulez ressentir un peu de cette joie, là encore Anne-Dauphine nous donne une clef : « Certaines choses sont des sources évidentes de joie et de bonheur et à ce titre là, la meilleure est l’amour ! Ça  peut paraître ridicule mais c’est tellement essentiel : quelqu’un qui se sait et qui se sent aimé – quelle que soit la source de cet amour – est beaucoup plus profondément joyeux. » Tout est dit. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous abonner rapidement à notre magazine Asie Reportages en cliquant sur ce lien pour lire l’interview complète à paraître et à courir revoir le documentaire Et les mistrals gagnants pour vous mettre à l’école des enfants ! » Antoine Besson