Qui sont ces délégués pour Enfants du Mékong ?
Vendredi 15 Septembre, Antoine Besson, journaliste pour Enfants du Mékong, parle des ‘délégués’ d’Enfants du Mékong et du merveilleux travail qu’ils effectuent bénévolement chaque année pour l’association.
Voici sa chronique : Les délégués EDM
« Bonjour cher auditeurs,
Nous accueillons aujourd’hui au siège d’Enfants du Mékong tous nos délégués régionaux, ces merveilleux bénévoles qui donnent tant de temps et d’énergie pour faire connaître ici, en France, les conditions des enfants d’Asie, trouver de nouveaux parrains pour sauver toujours plus de vies et permettre la scolarisation du plus grand nombre, des plus démunis, des plus faibles.
Les délégués, ce sont des bénévoles ?
Oui, des bénévoles dont l’engagement est sans limite, à l’image de la tache à accomplir. Et les fruits sont nombreux, que ce soit dans les écoles où ils interviennent pour apprendre aux jeunes le sens du partage et du don, dans les relations qu’ils tissent individuellement avec chacun, donateur, parrains, amis… Merci à eux, ils sont les humbles et précieux rouages concrets de nos actions.
En ce jour de fête, j’ai une pensée toute particulière pour Louis Cordes qui nous a quittés en juillet dernier, délégué du Lot (46) avec son épouse Dominique.
Racontez-nous
L’histoire de Louis est emblématique de la joie et du cœur que nos délégués mettent au service des enfants pauvres et souffrants d’Asie du Sud-Est.
Il a découvert Enfants du Mékong dans une salle d’attente, en lisant un magazine EdM abandonné sur une table. Immédiatement convaincu, il parraine Penewa. Et il s’engage. Sans demi mesure, la cause de leur filleule devient la leur et Louis ne recula jamais. Partout où il allait avec Dominique, il laissait là une revue, ici des bulletins de parrainage. Le parrainage était devenu un chemin, une route avec, à l’horizon, le bonheur à construire des enfants karens qui étaient devenus un peu les siens. Il voulait rejoindre ceux qui ne savent pas pour qu’à leur tour ils fassent le pas, celui que lui-même et Dominique avaient fait en parrainant Penewa. Il ne ménagea rien pour inviter le plus grand nombre à l’emprunter. Il parlait de « ses petits » sans se lasser à ceux qui voulaient bien l’écouter. Photos à l’appui. Et gare à ceux qui faisaient la sourde oreille.
Terrain de basket, cantine, formations professionnelles, formation en art, à la cuisine, réparations des écoles… La liste de ses réalisations est longue. Tout cela ne fut possible qu’au prix d’un voyage annuel pour rejoindre les programmes karens du Nord de la Thaïlande. Loulou n’était pas un prospecteur en pantoufle. Il voulait connaître le terrain pour rester crédible auprès de ceux qu’il interpellait. Là-bas, il était de la famille. Les enfants l’appelaient affectueusement « oncle Loulou ». Merci Loulou, tu vas nous manquer. »