A chaque problème, sa solution !
« Bonjour chers auditeurs,
J’étais Mardi dernier à Cherbourg pour présenter le documentaire d’Enfants du Mékong réalisé l’an dernier : GRANDIR. A la fin de ce film, le responsable du cinéma a pris la parole pour nous remercier pour ces témoignages d’enfants que le film véhicule. Il a ajouté, je le cite : « c’est terrible de se dire que malheureusement cela ne résout pas les problèmes de ces pays…»
Ce monsieur a infiniment raison. Parrainer un enfant en Birmanie ne résoudra pas le problème des guerres ethniques. Parrainer un enfant à Manille aux Philippines ne résoudra pas le problème des bidonvilles. Parrainer une jeune fille au Vietnam ne résoudra pas les problèmes de prostitution… Il n’y a pas de solution à ces problèmes ! Notre conviction cependant : c’est qu’il existe une solution pour chacun des enfants concernés par ces problèmes. Une solution individuelle, spécifique, personnalisée qui prend en compte sa situation, sa famille, son histoire. Et pour beaucoup de ces enfants, le parrainage est une solution adaptée. Le parrainage leur sauve la vie. Alors oui, Enfants du Mékong continuera inlassablement à chercher une solution non pas contre la pauvreté dans le monde mais pour ce jeune Pagna, pour cette petite Prin, pour Lapaï Brang dont je vous parlais vendredi dernier ou pour le jeune Richard… Et quand nous aurons trouvé, nous continuerons avec Juliet, Liang Joan, Phout, Thookolo, et tous les autres qui attendent leur tour.
Ecoutez la chronique !
6 enfants parrainés, mais aussi les 6 héros du film GRANDIR
Il vaut mieux considérer les personnes plutôt que les problématiques globales.
Cette conviction qu’il vaut mieux considérer les personnes plutôt que les problématiques globales, nous la partageons avec les parrains et les marraines de nos filleuls. Avec Evelyne notamment. Evelyne est enseignante, le sort des enfants la préoccupe. Elle trouve qu’en Asie, les filles sont souvent les plus pénalisées. Elle a choisi de parrainer au Laos, un pays très pauvre mais connu pour son accueil. Depuis toujours, elle projetait d’y aller. Après quelques années de parrainage, elle a pu réaliser son rêve : partir rencontrer sa filleule Dok Keo. Evelyne raconte «nous nous sentons une grande responsabilité vis-à-vis de cette petite car son avenir dépend en partie de nous et nous voulons qu’elle puisse faire les études qu’elle désire. C’est quand j’ai eu Dok Keo contre moi, très affectueuse, une adorable fillette que j’ai réalisé à quel point elle faisait partie de notre vie, de notre famille. Je suis heureuse d’œuvrer pour l’éducation de cette jeune fille, trop souvent délaissée dans un pays comme le Laos. Elle est l’avenir de son pays. »
Merci Evelyne !