L’hospitalité au Centre de Sisophon
« La première chose que j’ai remarquée au Centre de Sisophon, c’est le sens de l’hospitalité qui y règne. Il fait si bon vivre et passer du temps avec tous ces jeunes et les équipes !
Rendre visite aux filleuls et à leurs familles afin de leur distribuer leur parrainage ou simplement prendre de leurs nouvelles sont toujours des moments forts.
Il y a quelques jours, Savoern, une jeune étudiante de 18 ans du foyer dans lequel je vis, a eu très envie de revoir sa famille qui lui manquait beaucoup. Martin lui avait donc proposé de la conduire chez elle le lendemain afin de partager un repas avec sa famille. Quand je l’ai retrouvée au foyer le soir même, elle m’a tout de suite proposé de l’accompagner ! Quand j’ai accepté, elle était tellement heureuse qu’elle n’arrêtait pas de sourire et s’est retenue de pleurer de joie. Savoern est une jeune fille très sensible et touchante.
Le lendemain matin, nous partons pour la maison de Savoern accompagnées de Martin et Amélie, une jeune fille de passage avec sa famille au centre de Sisophon. Nous arrivons dans un tout petit village.
Savoern nous a présenté sa maman, sa nièce et sa petite sœur. Son papa travaillait. Elle était tellement heureuse de les revoir ! Après une brève visite de sa maison, nous passons à table où sa maman nous avait préparé un délicieux repas. C’était un superbe moment de partage.


C’est lors de journées comme celles-ci que l’on se rend compte de l’importance du parrainage pour ces jeunes. Savoern est la première de sa famille à faire de longues études. Sa grande sœur travaille en Thaïlande et sa petite sœur est au collège. D’ailleurs, quand on entre chez elle, la première chose que l’on peut remarquer, ce sont les diplômes qui sont accrochéx au mur. Au Cambodge, les élèves sont classés par rang : s’ils sont classés dans les premiers de leur classe, ils reçoivent un diplôme. Savoern et sa petite sœur en possèdent beaucoup, ce qui fait la fierté de leurs parents.
Quand nous étions chez elles, beaucoup de voisines du même âge qu’elle sont venues nous dire bonjour, par curiosité. Elles étaient toutes mariées, avec des enfants et sans emploi. L’éducation est l’une des seules clefs que les jeunes ont pour avoir le choix de faire ce qu’ils souhaitent.
Au centre de Sisophon, ce sont des enfants pleins de vie et de bonne humeur qui étudient tous les jours avec ardeur. Enfants du Mékong leur donne accès à des vêtements propres, des conditions de vie décentes, si bien que l’on oublie vite qu’ils sont issus parfois de familles très pauvres. Le fait de pouvoir se rendre chez eux et de partager une partie de leur quotidien nous fait alors prendre conscience de la pauvreté dont ils sont issus ! » Pauline
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