« Parrainer, c’est se sentir utile »
Le podcast d'Anne et ses petits-enfants
Chatophone, laotien de 13 ans, est surnomé « Kiai ». Il vit dans le village de Hom Pane, petit village isolé situé à 30km au nord de Thakhek entouré de roches « karstiques », caractéristiques de la région. Il vit avec ses parents, sa grande sœur et son grand frère dans une petite maison en bois. Les parents sont riziculteurs. Ils possèdent une moto, un petit tracteur, 5 vaches, 1 cochon et plusieurs poules. Chatophone est à l’école primaire de Ban Hom Pane située à quelques minutes à pieds de sa maison. A l’école, il aime tout étudier mais surtout les mathématiques. Sur son temps libre, il aime jouer au football avec ses copains !
Daphné et Léonard reçoivent un parrainage pour Noël
Depuis près de 30 ans, Anne parraine des enfants d’Asie du Sud-Est, qu’elle a pu voir grandir, étudier et trouver un travail. Pour elle « voir le fruit du parrainage, c’est extraordinaire ». Il y a plus d’un an, elle a donc souhaité offrir à ses petits-enfants, Daphné 15 ans et Leonard 12 ans, ce cadeau de devenir ensemble, parrain et marraine de Chatophone, élève Laotien de 13 ans. Elle voulait ainsi sensibiliser ses petit-enfants à « l’ouverture et au sens du partage, dans un monde occidental où ils sont déjà bien gâtés ». Daphné explique qu’elle était très heureuse de son cadeau qui lui a permis « de sentir utile » en « aidant des personnes du même âge qui n’ont pas les mêmes conditions de vie », et de donner « un peu soi » renchérit Léonard.
Daphné et Léonard correspondent avec leur filleul
Dans leurs lettres, Léonard et Daphné racontent à Chatophone leur quotidien, leurs passions et activités ! Comme ils ne connaissaient pas le Laos, ils ont pu poser à leur filleul un tas de questions auxquelles il a répondu, sur son mode de vie, ce qu’il mangeait ou encore comment il allait à l’école. Ces lettres leur ont permis de « mieux comprendre le mode de vie » de leur petit filleul ainsi que l’importance de leur parrainage pour lui. Ils ont ainsi été très surpris de voir que leur filleul, qui « vivait très différemment de nous, arrivait aussi bien à s’en sortir ». « Alors que nous, quand on va dans les bois on n’arrive même pas à faire une cabane, Il sait même faire des petites gravures sur le bois » précise Léonard, très fier de son filleul.
Partir à la rencontre de son filleul
Leur grand-mère, qui est déjà allée plusieurs fois en Asie, souhaite un jour offrir à ses petits enfants un voyage pour aller tous ensemble rencontrer Chatophone et sa famille au Laos. « Mais ils devront patienter encore un peu pour ce cadeau » précise leur grand-mère, qui souhaite attendre qu’ils soient un peu plus grands.