« Tout le monde s’en fout ! »
La chronique :
« Il y a quelques jours, un commentateur disait à la télévision à propos d’une ethnie minoritaire qui souffre un martyr à l’autre bout du monde : « tout le monde s’en fout » !
Chez Enfants du Mékong nous sommes profondément meurtris par ce genre de petites phrases sensationnalistes que les médias assènent à longueur d’émissions sans se rendre réellement compte de ce qu’ils disent. Au service des enfants pauvres et souffrants, nous constatons chaque jour les trésors de générosité que déploient nos compatriotes pour aider des familles qu’ils ne connaissent pas, dans des pays qu’ils n’ont souvent jamais visités et où ils n’auront jamais les moyens de se rendre.
Un journaliste ne peut pas dire : « tout le monde s’en fout » à la télévision et piétiner ainsi tant de générosité, de solidarité et de bonne volonté. Chez Enfants du Mékong, ils sont près de 20 000 français à se mobiliser chaque mois pour changer la vie d’un enfant. Et ils sont mille fois plus nombreux qui soutiennent toutes les ONG confondues.
Une telle affirmation casse les bonnes volontés, encourage l’indifférence et le pessimisme. Au contraire, nous croyons chez Enfants du Mékong qu’il y a une grande joie et un amour immense qui se cachent dans n’importe quel engagement au service des plus pauvres, aussi humble soit-il. Ces engagements s’ils sont mis en lumière peuvent faire la différence. Ils la font déjà. Et ils peuvent aussi encourager d’autres à agir, à prendre un parrainage, à faire du bénévolat. Parce que oui, le nombre fait la force mais personne n’est inutile ou superflu ! Oui les Français sont généreux, les Français sont concernés. Il faut simplement savoir parler de ce qui compte réellement, savoir éclairer une catastrophe en dévoilant les leviers qui marche, en montrant la lueur d’espoir au cœur des ténèbres.
Pour nous c’est très concret ! Et cela passe avant tout par l’éducation. Rien de nouveau car Mandela le disait avant nous : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Certes cela prend du temps. Cela demande un engagement dans la durée. Cela ne crée pas de scoop mais c’est une source de joie et d’espérance infinie sur le terrain et ici en France, pour tous ceux qui veulent aider à bâtir des hommes et des femmes debout, fiers et dignes ! »
Si vous aussi, vous avez envie de vous engager pour l’éducation, parrainez ici !