Josette&Tic, les chaussettes au grand coeur !
Depuis 2011, Adrien et toute l’équipe Josette&Tic soutiennent l’éducation en vendant…. des chaussettes ! Quelle est leur histoire ? Nous sommes partis à la rencontre d’Adrien, « éleveur de Josettes de Paire en Fils », pour en savoir plus sur ce pari fou !
GM : Hello Adrien, peux-tu te présenter ainsi que l’aventure Josette ?
AB : Je m’appelle Adrien, j’aime la voile, les aubergines, le street art et je suis l’heureux fondateur de Josette & Tic !
Il y a 9 ans, j’ai voulu faire en sorte qu’une simple paire de chaussettes puisse changer le monde. J’ai donc conçu des Josettes éthiques, responsables, joyeuses.
Elles sont dessinées en France, tissées dans un petit atelier au Portugal dans un coton Oeko-Tex 100 et elles reversent une partie de la marge dégagée pour ceux qui en ont le plus besoin. De super chaussettes !
GM : Pour quelles raisons, dès le début de cette aventure, tu as choisi d’apporter une contribution solidaire ? Et pourquoi l’éducation ?
AB : Nous avons construit cette aventure autour de l’idée que l’achat d’un produit de consommation « simple », pouvait avoir un impact positif sur toute une chaîne d’êtres-humains, que ce soit au niveau du sourcing, de la production mais aussi du don. Pour choisir l’association que nous souhaitions soutenir, nous avons fait le tour de plusieurs ONG pour comprendre les besoins et les leviers qui pouvaient, au mieux, changer la vie des gens. Nous nous sommes dit que l’éducation était essentiel à un instant T mais aussi et surtout sur du long terme. Envoyer des enfants à l’école c’est s’assurer un avenir plus juste.
GM : Cela fait 9 ans qu’à chaque fois que vous vendez une paire de chaussette, une contribution soutient l’action d’EDM.Plusieurs milliers d’enfants ont ainsi pu bénéficier de ce magnifique partenariat.Tu as vécu, comme tout entrepreneur, des moments difficiles. Est-ce que le fait de soutenir une cause qui dépasse le cadre de ton activité et qui contribue à un monde meilleur t’as aidé à tenir le cap ?
AB : Contrairement à ce qu’on imagine, pas du tout ! Au contraire. Au démarrage, cela a ajouté une difficulté supplémentaire. Comme si on se tirait seul une balle dans le pied avant de courir un marathon ! Pourtant, à aucun moment, on ne s’est dit qu’on allait arrêter les dons. Il fallait que notre modèle économique fonctionne avec les dons sinon cette aventure n’avait plus lieu d’être.
GM : Et pour ton équipe, qu’en est il ? est-ce pour eux une motivation supplémentaire ?
AB : C’est clairement une motivation supplémentaire. Cela donne à chacun une finalité chargée de sens.
GM : Tu as eu la chance d’aller sur place pour te rendre compte de l’action d’EDM. Peux tu nous décrire un peu ce que tu as ressenti ?
AB : Beaucoup de déception de voir tous ces petons sans Josettes ;))
Au-delà de la plaisanterie, j’ai surtout ressenti beaucoup de concret. J’ai ressenti également beaucoup d’espoir. Voir concrètement le résultat de l’action coordonnée d’êtres humains portés par l’intention d’améliorer les choses, m’a amené à être confiant pour l’avenir.
GM : As-tu une message pour les futurs entrepreneurs qui hésitent à lancer une démarche similaire ?
AB : Pour moi l’entrepreneuriat c’est comme une rando. On part avec des images de sommet, mais au boit de quelques kms seulement, nous avons mal aux pieds, le sac nous fait mal au dos et la fatigue nous amène à nous demander qui a bien pu avoir cette idée saugrenue de partir marcher en montagne. Et puis on arrive à des points de vue super beau, on aime a passer du temps avec nos compagnons de marche, on trouve que l’eau des cascade est tellllllllllment bonne, qu’on continue la rando en se disant « Qu’est-ce qu’on a de la chance d’être ici ». Que chacun aille vers sa rando 😉
Pour en savoir plus sur cette aventure solidaire: https://josette-tic.com