« Jamais je n’oublierai la joie de vivre de tous ces enfants »
« Bonjour ! Je m’appelle Orlane et j’ai 13 ans.
Ma famille et moi avons eu la chance de partager la vie des enfants pendant 5 jours cet été. Je vais vous raconter ce que j’ai vécu au sein de l’association Enfants du Mékong à Sisophon. Mais avant, je voudrais partager ce qui m’a frappé.
Les enfants sont conscients qu’ils sont chanceux d’être là dans le centre. Ils ont été sélectionnés car ils viennent de familles pauvres et pour leur intérêt pour les études. Ils sont bien éduqués et semblent heureux.
Martin (Directeur d’Enfants du Mékong au Cambodge, ndlr) connaît chacun d’entre eux, leur famille, leur histoire. Il veille à l’épanouissement de chacun, et on sent une grande complicité entre lui et les enfants.
Nous sommes émerveillés par son enthousiasme qui ne faiblit après 20 ans passés au centre.
Une journée type :
Tout d’abord les enfants se réveillent à 5 h du matin. Puis ils se préparent, font du rangement ou révisent leurs cours.
Ensuite ils vont petit-déjeuner dans la rue avec l’argent donné par l’association. Suivant leur âge, ils ont cours au collège ou au lycée soit le matin, soit l’après midi.
Quoiqu’il arrive, ils bénéficient de cours complémentaires organisés par Enfants du Mékong. Martin, le directeur du centre depuis 20 ans, nous a expliqué que les professeurs de l’état bâclent souvent leur travail car ils sont sous-payés et proposent des cours particuliers pour gagner plus d’argent. C’est injuste.
À midi tous les enfants mangent dans leur foyer. Les repas, simples mais copieux, sont préparés par le responsable du foyer, sauf le dimanche où ce sont les enfants qui vont au marché et cuisinent.
L’après midi est remplie par des cours complémentaires d’anglais, de français, d’informatique, de mathématiques et de danse.
Quand ils ont fini de travailler, les enfants font leurs devoirs, puis lavent leur linge.
À 18:00, tous se rassemblent pour la baisse du drapeau. Un moment solennel et convivial. Martin désigne 2 enfants pour chanter devant tout le monde pour les habituer à parler en public et prendre confiance en eux. En ligne, les autres camarades écoutent respectueusement, tout comme Papy Soy, le doyen du centre. Vient le temps du dîner où chacun a sa tâche: mettre la table, débarrasser et faire la vaisselle. Tout cela en souriant !!
Apres le repas, certains enfants révisent encore pour des examens de fin d’année.
À 21:30 tout le monde au lit, car les enfants se lèvent tôt.
Jamais je n’oublierai la joie de vivre de tous ces enfants. »
Pour parrainer le centre de Sisophon, c’est ici !
