Enfants du Mékong

Manifeste pour une nouvelle façon de voyager !

Bons conseils pour voyager autrement.

Les effets du tourisme de masse sont délétères.

Sites naturels et historiques menacés par la sur-fréquentation, gentrification des zones touristiques, constructions d’infrastructures dans des zones sensibles…

Chaque déplacement en avion ayant un coût pour la planète, voyager pour son seul plaisir n’est plus possible.

87% des Français souhaitent voyager de manière plus responsable mais près de la moitié d’entre eux ne savent pas comment s’y prendre.

L’économie du voyage ne profite pas aux pays en développement.

80 à 85% du montant total d’un voyage ne revient pas au pays hôte.  Plus le pays visité est pauvre, moins la part qui lui revient est importante. Le reste alimente les caisses de différentes multinationales liées au monde du voyage : compagnie aérienne, chaîne d’hôtels, de restaurant, etc.

Alexandre et Pon Leap au Cambodge

Notre conviction : voyager autrement n’est pas un concept. C’est une nécessité.

Le voyage doit être un vecteur de rencontre au service du développement, et non une réponse à un désir égoïste de « faire » toujours plus de pays au détriment de leur développement.

Ce sont les marraines et parrains d’Enfants du Mékong qui ont guidé notre réflexion sur ces sujets.

Plusieurs centaines d’entre eux se rendent chaque année en Asie avec un objectif bien particulier :  rencontrer leur filleul. Une rencontre unique, utile et forte en émotion qui donne tout son sens au voyage.


Le parrainage : une réponse actuelle
à la question du sens du voyage.

Lisa, lors de sa visite à sa filleul, au Vietnam – 2020

Depuis 1958, l’association Enfants du Mékong agit auprès des plus pauvres en Asie du Sud-Est. L’ONG s’appuie sur un maillage de bénévoles locaux au service des enfants : professeurs, associations locales ou communautés religieuses, ces héros de l’éducation font un travail remarquable pour le développement de leur pays.

L’association fonctionne sur un système de parrainage : une marraine ou un parrain en France aide un enfant en Asie. Ce soutien est à la fois financier (le parrain envoie 28€ par mois, qui permettront à son filleul de payer les frais de scolarité, d’acheter le matériel scolaire et de bénéficier de cours complémentaires) et moral : un enfant parrainé reçoit des lettres de son parrain, des encouragements, et la certitude qu’il y aura toujours quelqu’un pour le soutenir jusqu’au bout de ses études.

Avec le temps, une relation se crée entre parrain et filleul.

Si la formule fait ses preuves depuis plus de 60 ans, elle est une réponse actuelle à la question du sens du voyage. 200 marraines et parrains entreprennent chaque année un voyage en Asie dans le but de rencontrer leur filleul. S’ils en profitent pour visiter le pays, cette rencontre est souvent l’élément central de leur voyage, et à chaque fois le moment le plus marquant.

Rencontrer son filleul, c’est prendre le risque d’aller là où les touristes ne vont pas. C’est aller dans un bidonville, dans une plaine reculée, dans les montagnes isolées.

HISTOIRE D’UNE RENCONTRE

Rencontrer son filleul, c’est prendre le risque d’aller là où les touristes ne vont pas. C’est aller dans un bidonville, dans une plaine reculée, dans les montagnes isolées.

C’est aussi et surtout prendre le temps. Emprunter les transports locaux, pour se rendre dans des zones délaissées. Prendre le temps d’une rencontre authentique et sincère.

Sur place, un volontaire de l’association et / ou un responsable local accompagne la marraine ou le parrain, lui servant à la fois de guide et d’interprète si besoin. Ces accompagnateurs sont des clés de lecture essentielles pour comprendre une culture si différente de la nôtre.

Rencontrer son filleul, c’est s’immerger quelques heures dans le quotidien d’une famille aux antipodes de la nôtre. C’est partager des moments d’une grande simplicité. C’est simplement être présent, offrir du temps pour une famille qui ne reçoit jamais personne, et qui est honorée de cette visite. C’est comprendre que notre seule présence peut avoir un impact fort sur la construction de notre filleul(e). C’est enfin et surtout transformer la vie d’un enfant en lui permettant d’aller à l’école et de reprendre en main son destin.

Rencontrer son ou sa filleul(e)

ILS S’ENGAGENT AVEC NOUS

VICTOR HABCHY – Photographe
@victorhabchy

« J’ajouterai juste que voyager autrement est aussi une source immense de joie et de découverte ! »

MARINE – Blogueuse
@adventhai

« Voyager, se perdre et grâce aux autres se retrouver »

ALEXANDRE SATTLER – Photographe
@gaiaimages_photography

« Le voyage fait partie du rêve de l’humanité, à nous de nous réinventer pour le rendre plus solidaire et engagé »

JILL COULON – Réalisatrice
www.jillcoulon.com

« Voyager, s’immerger dans une autre culture, devrait être obligatoire tant l’expérience nous aide à grandir »

THIBAUT LABEY- Co-Fondateur de
@Chilowé

« Il est essentiel aujourd’hui d’imaginer d’autres façons de voyager. Des voyages qui mettent l’accent sur la rencontre, le temps passé avec l’autre. »

ALAIN DEBLOCK- Président de Terralto
@Terralto

« L’épanouissement s’inscrit dans le respect de la nature et des autres voyageurs comme des personnes visitées. »

Sonia et Alexandre Poussin
– Écrivains voyageurs
Marche avant

« Il n’y a pas de voyage sans partage, pas d’apprentissage sans rencontre, car le vrai trésor des voyages ce ne sont ni le momuments ni les paysages, mais les autres. »

PIERRE-ETIENNE VINCENT Rédacteur en Chef du magazine
« Le Temps d’un Voyage »

« Parce que voyager ne devrait jamais être anodin, il faut savoir prendre le temps d’observer, de s’immerger, de partager, de vibrer et de vivre pleinement la chance que nous avons de rencontrer l’autre tel qu’il est, pour une source de bonheurs infinis et inoubliables »

Thomas Goisque – Photoreporter
@Thomas Goisque

« J’étais volontaire au Cambodge avec Enfants du Mékong en 1992. J’en ai gardé un carnet de bord dans lequel je consignais les lettres que les filleuls écrivaient à leurs parrains. »

Enfants du Mékong