Leay a 27 ans, il est ingénieur en architecture depuis peu. Il a passé trois ans à Samrong, puis trois ans au Centre Dr Christophe Mérieux à Phnom Penh, où il a intégré l’Institut de Technologie du Cambodge (ITC). Fils d’agriculteurs, il est conscient que ses parents, qu’il aide financièrement désormais, n’auraient pas pu lui offrir l’éducation qu’il a reçue grâce à son parrainage.
Aujourd’hui, il est épanoui dans sa vie professionnelle et personnelle. Parallèlement à son emploi au sein de l’entreprise de construction CEE, il est en train de créer une start-up avec sa future femme, architecte elle aussi.
Leay confie que son projet est plus ambitieux que le seul gain du travail. Il se souvient, lorsqu’il est arrivé à Phnom Penh, d’avoir trouvé les maisons pauvres, et faites de bric et de broc. Il ambitionne de construire des maisons à un prix raisonnable, mais plus confortables, et plus esthétiques, pour élever le niveau architectural de la ville et du pays !
Grâce à son salaire, qui s’élève à plus 250 $ par mois, Leay peut aujourd’hui mener une vie indépendante et autonome au cœur de la capitale cambodgienne où il a fait venir son petit frère, dont il finance les études de management. Pour lui c’est une évidence : « L’éducation n’aide pas qu’une seule personne. L’éducation aide toute une famille. »
Dans le nord de la Birmanie, un jeune Kachin de 28 ans sillonne les routes à la rencontre de vos filleuls. Derrière son histoire touchante qui ressemble à celle de milliers d’enfants birmans, le jeune John fait le récit de sa détermination, de son altruisme et de sa résilience. Autant de qualités indispensables pour espérer encore en l’avenir en Birmanie. Rencontre.
Dans l’archipel des Philippines, dans les bidonvilles ou les campagnes
reculées, l’unité familiale est presque toujours malmenée. La distance
géographique, la drogue, l’alcool et la grande précarité des emplois
conduisent souvent à des séparations, voire à des abandons, à l’âge
où les enfants ont terriblement besoin de stabilité et d’affection.
Parfois l’espoir trouve le moyen de se frayer un chemin dans ces vies
brisées. Illustration avec le témoignage de Rose sur l’île de Pangan An.
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Si la politique de l’État vietnamien encourage la jeunesse à poursuivre ses études à un niveau universitaire, les conditions de vie des étudiants de la capitale, […]
Si vous aussi, vous souhaitez aider des jeunes comme Leay Veasna à étudier :
