Il s’agit de l’un des tremblements de terre les plus violents enregistrés depuis plusieurs décennies. Le bilan humain est lourd : près de 3 000 morts ont été recensés, mais certains estiment que le nombre de victimes pourrait dépasser les 10 000, selon le United States Geological Survey.
L’accès limité à l’information complique l’évaluation de la situation : les journalistes sont interdits de séjour en Birmanie, les lignes téléphoniques sont instables, et l’absence d’internet freine la circulation des nouvelles.
À Mandalay, comme dans d’autres villes où les constructions en dur sont nombreuses, plusieurs immeubles – notamment des condominiums, des monastères et des hôtels – se sont effondrés. De nombreux quartiers sont totalement isolés, privés de téléphone et d’électricité. Des personnes restent encore coincées sous les décombres sur plusieurs sites.
Craignant de nouvelles secousses, les habitants ont fui leurs logements et se réfugient dans les rues. Ils ont un besoin urgent d’eau, de nourriture et de dispositifs de sécurisation pour prévenir les pillages, notamment par la remise en place de l’électricité. Dans l’ensemble des zones touchées, les dégâts matériels sont considérables : bâtiments effondrés ou gravement endommagés, routes impraticables, infrastructures détruites.