CAMPS D'ETE BIRMANIE 2024

Présentation du projet

Ce projet regroupe 7 différentes demandes des responsables de programmes pour organiser 7 camps d’été ou activités durant l’été et ainsi venir en aide aux jeunes pednant 3 mois en 2024.

Les camps ont différents objectifs :

Proposer des formations (anglais, informatique, couture, boulangerie, etc)
Jouer pour apprendre et s’amuser
Eduquer pour grandir et devenir responsable

MERCI pour votre aide et pour votre soutien !

Solutions proposées : les différents camps d’été

Hsike Hkaung
37 jeunes ont participé à une session de sensibilisation « Awareness Training » pendant 4 jours en décembre 2023. 7 personnes sont intervenues.

Wai Mau – Etat Kachin
Sœur Elisabeth Htu accueillera 40 jeunes des villages des alentours pendant les vacances d’été. La plupart sont des déplacés internes, principalement des collégiens.

Tanpho – Etat Chin
Père Dominic Kung Teal, responsable de programme de parrainage, souhaite ouvrir une école informelle pour les familles déplacées, fuyant les combats. 69 enfants sont attendus, de la maternelle au collège.

Tachilek – Etat Shan
350 jeunes de 8 à 18 ans, participeront à un camp organisé par Sœur Candida. Les jeunes sont issus des minorités Shan, Akhha et La Hu. 7 professeurs et bénévoles encadreront le camp.

Kyaik Kha Mee – Etat Mon
Sœur Rita met en place des cours d’anglais, de dessin, de guitare et d’informatique. 10 professeurs encadrent ces cours qui bénéficient à 350 jeunes.

Mytkinyia – Etat Kachin
En 2015, Gawlu Naw Ja a créé sa propre école d’anglais. L’intention de ce centre est de promouvoir les chances d’éducation des jeunes qui ont abandonné l’école. Pour les vacances 2024, il souhaite rouvrir sa classe d’anglais pour 100 jeunes.

Mawlamyine
Soeur Agnes Phe Phe souhaite offrir un camp d’été à 20 jeunes filles pensionnaires. Les filles auront des cours d’informatique, de couture, de boulangerie, d’anglais.

Contexte et besoin

Depuis le coup d’Etat de l’armée le 1er février 2021, renversant le gouvernement civil et instaurant l’état d’urgence, la Birmanie vit une crise politique, économique et sociale majeure. L’opposition de la population et la répression qui s’en est suivi a entraîné le déplacement de 1,4 millions de personnes dans tout le pays et dans les pays limitrophes. Le niveau de développement économique du pays a reculé de 15 ans en 2 ans.

Le système scolaire est paralysé. 40% du corps professoral a démissionné et les élèves suivant leurs aînés, ont refusé de se rendre dans les écoles publiques pour ne pas cautionner le régime en place, ou bien, par peur des militaires présents aux alentours des bâtiments. Face à cette situation dans les villages non contrôlés par l’armée birmane ou les camps de déplacés internes (IDP), des cours informels sont organisés, employant des professeurs en grève et des volontaires, pour que les jeunes puissent continuer de recevoir une instruction. Durant l’été, très peu d’activités sont organisées et les jeunes restent souvent oisifs derrière leur écran. Les camp d’été permettent aux jeunes de vivre une expérience humaine forte avec d’autres jeunes et de continuer d’apprendre et grandir en s’amusant.

Les points forts du projet

Les jeunes ne sont pas livrés à eux-mêmes et échappent à l’oisiveté et à l’ennui, qui les rendent vulnérables à divers fléaux.

Ils suivent des activités constructives qui les font grandir humainement et prendre confiance en eux.

Ils acquièrent des connaissances dans des domaines divers = apprentissage de l’anglais, usage d’un ordinateur, jouer d’un ’instrument de musique.

Les différentes activités leur permettent de s’exprimer, de se reconstruire. Elles leur redonnent espoir dans l’avenir et un certain sens à leur vie.

Les responsables locaux

Les projets de camp d’été sont menés par les responsables de programmes Enfants du Mékong, la plupart étant responsables de foyers de jeunes depuis plusieurs années. Ils sont locaux et connaissent parfaitement la situation de leur zone ainsi que les jeunes qu’ils aident.

Un grand merci pour votre soutien !