Aménagement de foyers et lieux d’études en Birmanie
400 € sur un objectif de 100 000 €
Le contexte
Après une décennie de transition démocratique et de développement économique et social, le pays est entré dans un régime dictatorial suite au coup d’État militaire de février 2021. Cela a entraîné une guerre civile entre les militaires et la population, avec près de 3,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et près de 1,5 million cherchant refuge dans les pays voisins. La situation demeure instable, avec une partition progressive du territoire et une crise économique et sociale sans précédent, affectant la vie quotidienne, notamment par la hausse des prix, les coupures d’électricité et une grave détresse alimentaire touchant environ 30% de la population.
Le besoin
Les foyers d’accueil de jeunes voient arriver un afflux de jeunes garçons et filles qui ne peuvent rester dans leurs villages à cause des combats et parce que l’école n’est plus fonctionnelle. Il faut équiper ces lieux qui ne sont souvent pas aménagés pour recevoir autant de monde. Les principales demandes concernant la mise en pace de sanitaires, de réservoir d’eau pour la filtrer et avoir de l’eau potable.
Les lieux d’études alternatifs (dans les halls de villages, les foyers, etc…) doivent être équipés en mobilier (tables, chaises ou bancs, tableaux) et en matériel électrique autonome pour que les jeunes puissent étudier malgré les coupures d’électricité.
La solution proposée
La solution consiste à aménager les foyers d’accueil en installant des sanitaires, des réservoirs d’eau potable et en équipant les lieux d’étude alternatifs de mobilier (tables, chaises, tableaux) et de sources d’électricité autonomes pour permettre aux jeunes de continuer à étudier malgré les coupures d’électricité.
Nous prévoyons aussi d’installer un système d’énergie solaire dans plusieurs foyers et lycées, comprenant une batterie, des câbles, une ampoule et des prises électriques, afin de pallier les coupures de courant et permettre aux élèves d’étudier dans de bonnes conditions.
L'exemple de la pension de Kalay et Bogalay
La pension de Kalay accueille 74 filles pensionnaires scolarisées du Grade 1 à 12 (l’équivalent de la primaire à la terminale). Elles viennent toutes de familles pauvres issus du milieu rural qui n’ont pas les moyens de payer la totalité des frais d’internat.
La pension Bogalay, sert à la fois de résidence et d’établissement d’enseignement pour des enfants issus de milieux défavorisés.
Aujourd’hui, les foyers sont confrontés à de nombreuses difficultés et défis en raison de la guerre civile et tout les prix augmentent.
L’électricité a été coupée depuis le coup d’état de 2021, il faudrait donc installer des panneaux solaires, des batteries et des onduleurs pour que les étudiantes puissent étudier dans des conditions adéquates le soir. En raison de l’absence de lumières, certains soirs, les élèves n’étudient pas à cause de l’absence de lumière et vont donc se coucher tôt.
Ce système servirait également à pomper l’eau. Il arrive parfois qu’il n’y ait plus d’eau potable, ni d’eau pour cuisiner, ni pour se laver.
Les points forts du projet
Les enfants réfugiés vivent en sécurité dans un environnement serein
Les infrastructures sont adaptées à l’accueil longue durée de ces jeunes et équipées et leur offrent un environnement décent
Les jeunes ont un espacé dédié à l’étude, avec tous les équipements nécessaires pour étudier normalement
Les bénéficiaires
Ce projet concerne cinq foyers en Birmanie (Duk, Kyunlong, Mandalay, Mawkmaï et Blablo) et aidera 310 enfants de tous âges. Les bénéficiaires viennent de régions isolés et sont pour la plupart d’origine ethnique. Les trois quart sont victimes de conflit en particulier dans la zone centrale et l’est du pays. Habiter en foyer et étudier leur permet de se sentir en sécurité, de recevoir la nourriture quotidienne dont ils ont besoin (3 repas par jour), d’être vêtus et de continuer à recevoir une instruction.