Aide alimentaire pour les réfugiés en Birmanie pour 2025

Progression : 1%

781 € sur un objectif de 41 522 €

Le contexte

Le coup d’état militaire met fin à 10 ans d’ouverture du pays et de développement économique et social. Pour rappel la Birmanie était déjà sous le joug militaire en 2010, après les coups d’état successifs de 1962 et 1990. L’immense majorité des birmans s’oppose à cette reprise du pouvoir par un mouvement de grève généralisée (45% des fonctionnaires, médecins, professeurs démissionnent) et des manifestations. La répression se durcit au bout de quelques mois. Depuis l’été 2021 le pays entre en guerre civile. Celle-ci opposes des groupes armés de différentes ethnies du pays aux militaires.

Les régions les plus touchées par ce conflit se situent au centre (Etat Kayah et division de Sagaing), à l’ouest (Etat Chin) et au sud (Etat karen). Le conflit a entraîné près de 3500 morts selon le gouvernement (chiffre sous-estimé) et près de 2,6 millions de déplacés internes fuyant dans la forêt ou dans des camps de fortune, sans eau, nourriture, ni commodités. L’escalade de la violence est inexorable. La Birmanie est désormais coupée en deux : la zone toujours contrôlée par les militaires, et les zones contrôlées par les armées ethniques et la population civile ayant pris les armes.

Carte de la Birmanie

Le besoin

La désorganisation du pays a entraîné une crise économique importante. Les prix de la vie quotidienne ont été multipliés par deux voire trois dans certaines régions à cause du transport, entraînant de grandes difficultés pour les familles. En conséquence les prix de la vie quotidienne ont énormément augmenté. 18 millions de birmans soit 32 % de la population est en détresse alimentaire c’est-à-dire ne mange pas à sa faim et a besoin d’aide humanitaire. C’est un million de plus que fin 2022 et 6 fois plus qu’en 2020. Le niveau de développement du pays est de nouveau semblable à celui de 2005 avant l’ouverture du pays. Or l’aide internationale humanitaire n’est jusqu’à présent pas autorisée puisque c’est un conflit interne non reconnu par les dirigeants birmans.

Dans les foyers d’accueil de jeunes les responsables locaux font face à une augmentation de jeunes accueillis et une baisse de leurs ressources et à l’augmentation des prix. Ils ne peuvent pas satisfaire les besoins vitaux des enfants accueillis sans une aide extérieure. Dans les camps de déplacés internes, les familles arrivent sans rien et sont tributaires de l’aide des communautés locales qui les accueillent qui n’ont pas d’aide extérieure pour assurer la prise en charge de ces réfugiés.

Solution proposée

Les projets d’aide alimentaire consistent en l’achat de denrées alimentaires de base (riz, huile de cuisson, condiments). Il s’agit de projets ponctuels de 1 à 5 mois qui peuvent être renouvelés. Enfants du Mékong vient pallier le surplus de dépenses liées au nombre important de personnes dans les lieux d’accueil.

Les 5 projets sont montés et suivis par des responsables locaux.

 

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Les points forts du projet

Les familles et les enfants peuvent survivre (leurs besoins vitaux sont pris en charge) et elles n’ont plus l’angoisse de trouver de quoi manger tous les jours.

Les responsables de foyers sont en capacité d’accueillir et de nourrir les jeunes.

Nourris, les enfants peuvent se concentrer sur les cours qui leur sont donnés

Les communautés locales ne sont pas déstabilisées par l’arrivée de ce nombre important de populations sans ressource.

Les bénéficiaires du projet

Les bénéficiaires sont des jeunes en grande vulnérabilité. Ils dépendent entièrement des responsables de foyers qui les accueillent. Ils ont dû fuir leurs villages et maisons natales, devant l’avancée des militaires, dans la précipitation et la peur. Leurs parents ont tout perdu (maisons et récoltes brûlées) et ont été jetés sur les routes, à la recherche d’un endroit sûr où vivre de façon provisoire. Les enfants se retrouvent séparés de leurs parents. Ces jeunes qui ont vécu des traumatismes se sentent en insécurité. Les responsables de foyers veulent les accueillir dans de bonnes conditions pour leur apporter une certaine stabilité.

En savoir plus sur les projets d'aide alimentaire

1. Aide alimentaire dans les diocèses de Taunggyi et Pekon

Sister Joséphine a demandé un soutien pour nourrir des jeunes déplacés dans plusieurs foyers et camps. L’objectif est d’assurer leurs repas quotidiens sur plusieurs mois afin qu’ils puissent grandir et poursuivre leur scolarité dans de meilleures conditions.

2. Aide pour 100 familles de Mingala Taung Nyunt – Sister Josy

Face aux pénuries alimentaires, Sister Josy et les Servite Sisters souhaitent distribuer des colis alimentaires à une centaine de familles. Cette aide comprend des produits essentiels comme du riz, de l’huile et des condiments afin de soulager leur faim et d’apporter de l’aide.

3. Soutien nutritionnel pour les élèves déplacés du pensionnat St. Joseph’s à Pyay

Father Benjamin Htwe Naing dirige la pension depuis plus de dis ans et veille sur une soixantaine d’élèves issus de villages. Ces jeunes, dont les familles sont en grande difficulté à cause du conflit, ont besoin d’un soutien alimentaire pour poursuivre leur éducation dans de bonnes conditions.

4. Aide alimentaire pour les étudiants de Taunggyi

Sister Maria Stella accompagne 40 étudiants ayant quitté leur région pour suivre des formations à Yangon. Leurs familles, réfugiées dans des camps, ne peuvent plus les soutenir. Une aide alimentaire est nécessaire pour leur permettre de continuer leurs études.

5. Aide alimentaire pour 215 jeunes à Taunggoo

À Taunggoo, 215 enfants réfugiés issus de villages touchés par le conflit sont accueillis dans différentes écoles publiques. Malgré le soutien des enseignants, ils manquent de ressources essentielles comme la nourriture, les fournitures scolaires et les uniformes. Un appui financier est nécessaire pour leur assurer des conditions de vie et d’apprentissage décentes.

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Violaine Janssen
Violaine Janssen Relation donateurs et bienfaiteurs, responsable projets Contact