Pour Noël, offrez « un cadeau qui dilate le cœur »

"Ce parrainage m'aide à me construire"

Pour Véronique et Marie, le parrainage est une histoire de famille. Véronique parraine la scolarité d’enfants d’Asie du Sud-Est depuis plus de 20 ans. Elle a souhaité offrir un parrainage à sa fille Marie, âgée aujourd’hui de 12 ans. Pourquoi choisir ce cadeau ? Pour « l’ouvrir au monde et partager avec elle cette grande joie que procure le fait de permettre à un enfant d’aller à l’école », explique sa Maman. « C’est « un cadeau qui dilate le cœur !». Selon Marie, offrir un parrainage « touche profondément » les personnes qui l’offrent, mais également celles qui le reçoivent, créant ainsi un « cycle de joie et de bonne humeur ».

Mission réussie pour cette Maman, émue de voir sa fille présenter sa filleule tout en expliquant ce que ce parrainage lui apporte. Parrainer H’Nguyệt, une petite vietnamienne de son âge, a permis à Marie de changer de regard, de se sentir « moins égoïste qu’avant et plus généreuse ». « Ce parrainage m’aide à me construire […] à donner plus de sens à ma vie » complète Marie. Pour sa Maman, Marie a réalisé « qu’elle avait de la chance de ne pas avoir à aider ses parents » après l’école.

Marie correspond par courrier avec sa filleule vietnamienne !

Le parrainage vu par une jeune marraine

Marie mesure désormais l’importance du parrainage pour sa filleule. Il lui permet « d’apprendre et de se cultiver, pour trouver un métier convenable et ne plus avoir besoin de travailler dans les champs ».  Au-delà de l’aspect financier, c’est surtout « apporter son soutien à quelqu’un qui est en difficulté pour qu’elle n’ait plus de problème », pour « qu’elle se sente soutenue, accompagnée… et lui procurer du courage ».

Résumé en un mot, le parrainage, pour Marie, c’est du « partage », car « on lui transmet notre joie de vivre si elle est triste ». Ce soutien est réciproque : Marie pense souvent à sa filleule pour se donner du courage dans son quotidien. Y compris lorsqu’elle préfèrerait aller jouer dehors avec ses voisins, plutôt que de réviser son contrôle de maths ! Penser à H’Nguyệt lui rappelle sa chance de pouvoir aller à l’école.

H’Nguyệt, avec sa grand-mère et ses petits frères !

Redonner du sens à nos cadeaux de Noël

Comprendre une culture différente

H’Nguyệt appartient à la minorité ethnique des Jaraï
La filleule de Marie habite au centre du Vietnam, dans la région des Hauts Plateaux

Pour Véronique, parrainer un enfant du bout du monde c’est aussi « savoir recevoir ce que l’autre va nous écrire », c’est « accepter que parfois, les lettres se ressemblent, ou que nous n’avons pas toujours les réponses à nos questions… ». Finalement, « l’important c’est de tisser du lien » explique Véronique.

Les parents de Marie entourent leur fille dans l’aventure du parrainage. Marie peut compter sur eux pour lui donner des éléments de contexte s’agissant de la réalité de la vie de H’Nguyệt. En effet, ses parents connaissent bien le Vietnam. Passionnée par ce pays, sa Maman y a beaucoup voyagé et son Papa, d’origine chinoise, y a passé toute son enfance avant de fuir la guerre et rejoindre la France dans les années 1970 alors qu’il avait 17 ans.

Enfant jaraï

Un engagement familial

Aidée par son Papa qui le parle et sa Maman qui l’apprend, Marie a donc écrit sa lettre en vietnamien. Une belle surprise pour H’Nguyệt ! Lors de ses dernières vacances, Marie a choisi pour sa filleule une belle carte postale avec plusieurs paysages, pour lui faire découvrir un petit peu l’Europe. Elle sait que chacune de ses lettres sera accrochée dans la chambre de sa filleule.

De son coté, elle garde précieusement toutes les lettres qu’elle a reçues de la part de H’Nguyệt, et sur son frigo, trône le petit aimant avec le visage de sa filleule, qu’elle avait reçu en même temps que son parrainage !

H’Nguyệt a écrit à sa marraine !

A Noël, j'offre ce cadeau solidaire

Offrir un parrainage