Le parrainage consiste à soutenir un enfant tout au long de sa scolarité. Avec une contribution mensuelle de 28 € de la part des parrains et marraines (7 € après déduction fiscale), les enfants peuvent assister aux « tuitions », des cours supplémentaires obligatoires mais payants, acheter des fournitures scolaires et financer le transport scolaire. Sont aussi fournis aux filleuls des kits d’hygiène et lorsque c’est nécessaire, un soutien alimentaire. Enfin, une partie du parrainage revient directement à la famille pour compenser le fait que leur enfant ne travaille pas.
L’association Enfants du Mékong est riche d’une très belle équipe de « bambous », des volontaires qui partent en mission dans nos différents pays d’action pour au moins 13 mois et vivent avec les directeurs de nos centres locaux. Une des missions des bambous est de sélectionner les filleuls potentiels. Ce choix est basé sur trois critères :
La motivation de l’enfant pour l’école et l’apprentissage
La pauvreté de la famille
L’engagement de la famille à garder l’enfant à l’école le plus longtemps possible.
Comment est utilisé l’argent du parrainage ?
Pourquoi le parrainage est plus efficace que les autres dons ?
Les études et mesures d’impact montrent que le parrainage, lorsqu’il est réalisé intelligemment, est une aide bien plus personnelle que le don ponctuel à une association caritative. Voilà pourquoi :
SE BATTRE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS AVEC LE PARRAINAGE
Un enfant parrainé, c’est un enfant dont les parents n’ont plus de soucis à se faire quant au coût de l’éducation. Souvent, les enfants travaillent pour aider la famille. Dans les familles les plus pauvres, l’école est un luxe inaccessible. Même si elle est souvent gratuite, elle engendre des frais : uniforme, matériel scolaire, trajets, cantine… sans compter qu’un enfant qui étudie est un enfant qui ne rapporte pas d’argent à la famille.
Le parrainage prend tous ces frais en charge, il est donc une solution efficace.
L’enfant n’a plus aucune raison de ne pas aller à l’école, plus serein, il gagne alors en motivation. Accompagné par nos bénévoles locaux, il comprend l’importance de l’éducation. Nous faisons également témoigner d’anciens filleuls, qui ont réussi grâce à l’école. Souvent, leur motivation est contagieuse et transmise à leur entourage !
Parrainer un enfant, c’est aussi communiquer avec lui. Les lettres envoyées par les parrains aux filleuls les aident à prendre confiance en eux. Ils se sentent soutenus et savent que de l’autre côté de la terre, quelqu’un veille sur eux. Non seulement cela les motive, mais en plus cela les ouvre sur le monde et leur offre de rêver et de croire en leurs rêves. La lettre de leur marraine ou parrain est la première lettre qui leur est adressée !
Cette communication est aussi une chance pour le parrain, qui peut constater comment son soutien change la vie de son filleul.
L’EFFET A LONG TERME DU PARRAINAGE
Le parrainage fait aussi ses preuves sur le long terme. En 2008, une étude de l’université de San Francisco a démontré que les enfants parrainés on 42% plus de chances de finir leur éducation secondaire que ceux qui ne sont pas soutenus. Encore plus révélateur, ils ont 83% de chances en plus de continuer leurs études à l’université et d’en ressortir diplômés. Les statistiques d’Enfants du Mékong montrent des résultats à peu près similaires.
Cette étude montre aussi que les jeunes parrainés s’impliquent plus souvent pour le bien-être de leurs communautés une fois adultes et deviennent des modèles pour leur entourage. Une preuve que l’éducation est un échappatoire contre la pauvreté.
Les filleuls deviennent de grands soutiens pour leur entourage et utilisent souvent leurs premiers salaires pour aider leur famille. Si les dons ponctuels sont également utiles, le parrainage est une approche bien plus personnelle qui permet aux enfants de se sentir valorisés et de gagner en confiance.
Le parrainage change vraiment la vie des filleuls, soutient des communautés, et aide les jeunes et leurs familles à échapper à la pauvreté. Comme le dit cette célèbre citation de Lao Tseu « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. »
Idée fausse #1 : LA SELECTION DES FILLEULS DIVISE LES COMMUNAUTES, ou créé des jalousies
Le parrainage peut être perçu comme source de divisions de par sa nature sélective car un seul enfant est choisi par famille. Pourquoi cette famille plus qu’une autre ? C’est une perception qui, bien que compréhensible, est souvent erronée. Nous constatons que les frères et sœurs du jeune parrainé sont heureux pour lui et très fiers. Ils sont aussi remotivés dans leur travail scolaire. En outre, l’argent du parrainage aide la famille entière à améliorer ses conditions de vie grâce à la distribution de kits d’hygiène, de sacs de riz et autres denrées alimentaires. Une petite partie du parrainage est aussi distribuée en liquide, qui peut être utilisé en cas d’urgences comme un souci de santé dans la famille du filleul.
L’expérience nous montre en outre que dans les villages, tout le monde se met rapidement d’accord sur les familles à aider en priorité. Si telle ou telle famille est particulièrement endettée, si un parent est décédé, le reste du village le sait, et nous encourage à aider cette famille.
Et dans les rares cas où des jalousies seraient à craindre, notre association met en place des parrainages collectifs, qui aident le village entier : ramassage scolaire, internats, projet pédagogique, etc.
Idée fausse #2 : Choisir sur le mérite ou la motivation peut être négatif pour l’enfant.
Tous les parrains qui se sont rendus sur place savent que cela est faux. Les enfants sont vraiment motivés par le parrainage, ils travaillent plus pour pouvoir atteindre leurs rêves, et le parrainage les encourage là-dessus. Le parrainage, ce n’est pas donner de l’argent pour donner de l’argent. C’est financer la scolarité d’un jeune, pour lui permettre d’atteindre lui-même ses objectifs et d’améliorer sa situation et celle de la famille.
Rendre visite à son filleul permet de s’en rendre compte : en quelques années de parrainage, les filleuls prennent confiance en eux, s’ouvrent au monde. Ils sont ravis et fiers de savoir que quelqu’un croit en eux.
Idée fausse #3 : LES REPERCUSSIONS DU PARRAINAGE INDIVIDUEL SONT MAUVAISES
Souvent, les associations caritatives investissent dans une communauté entière en construisant des écoles, en permettant l’accès à l’eau courante, à l’électricité… si Enfants du Mékong participe à de tels projets, ce n’est pas le cœur de l’association.
De notre côté, nous sommes convaincus qu’investir dans une personne en particulier offre de meilleurs résultats sur le long terme. En effet, soutenir une communauté entière est onéreux, tant et si bien qu’une seule communauté sera aidée, à l’inverse, le parrainage permet de soutenir un grand nombre d’enfants dans beaucoup d’endroits.
De plus, comme nous l’avons déjà mentionné, le parrainage d’un jeune est un soutien pour toute sa famille, l’aidant à échapper à la pauvreté et œuvre ainsi pour toute sa communauté.
En outre, avec Enfants du Mékong, il est aussi possible de soutenir un groupe de jeunes avec le parrainage collectif. C’est une solution idéale pour ceux qui souhaitent aider une communauté d’élèves, plutôt qu’un jeune en particulier.
A 100% DERRIERE LE PARRAINAGE
Oui, le parrainage fonctionne ! Les marraines et parrains d’Enfants du Mékong, et surtout leurs filleuls, en témoignent tous les jours.
Les jeunes bénéficient d’une éducation et sont soutenus tout en restant auprès de leurs familles, leur développement est suivi de près par nos volontaires et nos responsables de programmes locaux.
Cette aide apporte vraiment aux jeunes le petit coup de pouce de confiance en eux dont ils ont besoin pour poursuivre leur scolarité, entreprendre des études supérieures afin de les sortir, eux et leur famille, de la pauvreté et continuer à aider leur communauté.
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
Ce programme a pour objectif de donner accès à la scolarisation et aux études pour des enfants pauvres issus de familles Khamous, originaires du nord du Laos et déplacées dans la région, et de familles de Paksane.
L’objectif de ce programme est de soutenir grâce au parrainage individuel la scolarité des enfants de minorité ethnique Hmong de deux villages au centre du Laos, entre Vientiane et le grand réservoir Nam Ngum.
L’objectif de ce programme de parrainage est de soutenir les enfants de minorité ethniques dans la région de Giai Lai, et dont la situation est particulièrement difficile : les orphelins, les plus démunis et ceux dont la famille est particulièrement en difficulté.
Les parrainages viennent renforcer l’action de la congrégation des Filles de la Charité, qui visitent ce village et apportent une présence et un soutien aux familles avec une attention particulière aux situations les plus difficiles : séparations, maladie, fragilité économique et sociale… La Sœur Maria, d’origine vietnamienne, est la Responsable du programme.
Dans les Hauts-Plateaux du centre du Vietnam, nous soutenons la scolarité des enfants de Hra Hning. La plupart des familles des filleuls vivent de la culture du maïs, du riz ou des noix de cajou.
L’objectif de ce programme est de lutter contre la déscolarisation des jeunes filles des Chin Hills et des alentours de Kalay, région reculée au nord-ouest de la Birmanie. Les écoles étant fermées dans leurs villages, le parrainage leur permet d’intégrer le foyer St Joseph, où elles peuvent poursuivre leur scolarité !
Pasay City est un véritable un hub de transport touristique pour d’autres îles. Aussi, de nombreuses familles des bidonvilles gagnent leur vie en assistant les passagers ou en vendant des goûters, repas ou divers produits.
Situé sur l’île de Leyte, dans la région des Visayas, les enfants que nous voulons aider vivent dans un cadre riche et diversifié qui recueille des populations pauvres et parfois isolées.
Le centre de Santa Rita, pour lequel nous cherchons des parrainages, offre refuge à des enfants qui ont des histoires familiales difficiles, marquées par l’abandon, la violence, les abus, etc.
À Ranong, les parents des familles aidées sont travailleurs journaliers dans la pêche ou sur les chantiers de construction, et n’ont pas de quoi offrir un bel avenir à leurs enfants.
Depuis le coup d’état en Birmanie, les écoles de migrants et les foyers en Thaïlande font face à un important afflux d’enfants sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée.
Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.
Au pied des montages du parc national de Phou Hin Poun, dans la région de Khammouane au Laos, les jeunes de deux villages très isolés bénéficient de votre parrainage et de l’accompagnement du père Somdeth, responsable du programme. Une chance pour ces jeunes qui entrevoient un avenir meilleur grâce à l’éducation.
Les jeunes filleuls sont issus d’un petit village dans les montagnes du sud du Laos. L’éducation est primordiale pour leur permettre de sortir de la pauvreté et s’assurer un avenir meilleur que celui de leurs parents.
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