Une école pour les migrants birmans
Beaucoup de familles atterrissent à Mae Sot après avoir fui la guerre et ses atrocités en Birmanie. L’école est alors leur seul repère.
Enfants parrainés : 14 sur 20
De mémoire d’homme, il y a toujours eu des mouvements de population entre Mae Sot, petite ville de l’ouest de la Thaïlande, et la Birmanie voisine. Les karens, ethnie très présente dans la région, vivent dans une région à cheval sur les deux états, et la jungle leur permet aisément de circuler de l’un à l’autre.
Mais depuis 2021 et la guerre civile en Birmanie, des milliers de familles ont dû fuir les combats et se réfugier en Thaïlande dans une grande précipitation. Certains enfants ou adolescents arrivent seuls, sans aucune famille. D’autres ont fui les bombes ou les pillages de l’armée birmane. Beaucoup arrivent choqués, désorientés, meurtris.
Si beaucoup de familles ont l’espoir de rentrer en Birmanie dès que possible, la situation complexe et l’enlisement de la guerre civile ne leur laisse que peu d’espoir. Certains souhaitent demander la nationalité thaïe, mais sans parler la langue et sans diplômes, leurs chances sont très minces.
Bwe K’lar est un petit village à 15min de MaeSot. Une « école de migrants » a été fondée il y a plus de 10 ans, lorsque les paysans karens birman passaient travailler de l’autre côté de la frontière pour gagner un peu mieux leurs vies.
Mais depuis la crise du covid et la reprise de combats violents de l’autre côté de la frontière, les écoles de migrants et les foyers font face à un important affut d’enfants venant étudier. Conçue pour accueillir quelques dizaines d’enfants, l’internat en accueille aujourd’hui plus d’une centaine. Sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée, ces jeunes s’accrochent à l’école pour avoir une opportunité dans la vie et une communauté à laquelle se raccrocher.
Pour recréer une ambiance familiale et redonner des repères à ces jeunes, un petit internat a également été construit. Elle accueille les jeunes de la grande section maternelle à la 4ème. Ils y vivent dans une ambiance sereine et familiale.
Parrainez un enfant pour lui permettre d’aller à l’école. L’argent du parrainage servira à soutenir l’achat de nourriture pour le centre et aider les jeunes parrainés dans leur frais de vie quotidienne. Votre filleul retrouvera ainsi un cadre sain et propice à l’apprentissage.
Le parrainage est aussi un soutien moral : les lettres que vous écrirez à votre filleul auront pour lui une grande importance ! Beaucoup de jeunes témoignent de l’importance de se sentir soutenus, particulièrement dans les terribles épreuves que la fuite de leur pays leur fait subir.
Je parraine !Cette école exceptionnelle est gérée par une équipe hors du commun.
Naw Khaing Khaing War est une karen birmane, comme tous les autres professeurs qui s’occupent de l’internat. Elle connait le contexte des enfants du foyer. De fait, elle est elle-même migrante, et a vécu la même situation il y a quelques années.
De manière extraordinaire, elle a décidé de dédier sa vie à l’éducation, qu’elle considère comme la meilleure arme et la meilleure défense. Elle vit aujourd’hui au sein même de l’école, et connaît parfaitement tous les enfants.
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