Parrainer le foyer de Pafang, dans les montagnes thaïlandaises
Le foyer de Pafang accueille des enfants de minorité Karen, qui vivent dans des villages reculés où l’agriculture est la principale source de revenus.
Enfants parrainés : 5 sur 8
Quiconque connait un peu la Thaïlande sait que le pays se développe vite. Mais si ce pays tire économiquement la zone vers le haut, ce développement est assez inégale. En Issan, grande région du nord-est du pays, les inégalités sont frappantes.
Dans cette région historiquement agricole, de nombreuses familles ont tout quitté pour rejoindre les grandes villes, chercher du travail ou refaire leur vie. Ils abandonnent parfois un fils, une fille, les laissant à la charge des grands-parents ou d’un cousin.
Difficile pour ces enfants d’imaginer l’avenir et de voir l’intérêt des études, quand toutes les voies possibles semblent des impasses. Drogues, alcool et maladie (sida, tuberculose) complètent ce triste tableau.
En thaï, « Kru » signifie « professeur ». C’est aussi un titre honorifique, une marque de respect. Ce titre, Kru Duan, notre bénévole locale, le mérite largement. Ancienne institutrice de la région, elle voue désormais sa vie à l’éducation des plus pauvres.
Constatant l’oisiveté des jeunes le week-end et la détresse des familles, Kru Duan a monté un patronage, qui accueille chaque fin de semaine les élèves de la région. Dans ce lieu de vie (en fait, un abri de la ferme dans laquelle elle habite) ils peuvent jouer, étudier sereinement, participer à des activités pédagogiques, mais aussi manger des repas équilibrés. Sa formation d’institutrice aide Kru Duan à proposer des activités qui font grandir les enfants, en compétence et en sagesse.
Chaque fin de semaine depuis 10 ans, 10 à 20 jeunes débarquent sourire aux lèvres dans cette oasis de vie. Kru Duan et son mari dispensent des cours de soutien en anglais, mathématiques et thaï. Le dimanche, Kru Duan fait la cuisine, suivant ce que les enfants demandent la semaine d’avant. Elle et son mari organisent également des camps pendant les grandes vacances.
C’est un lieu plein de joie où les jeunes peuvent évoluer et grandir sereinement. Ils ont aussi la possibilité de jouer et d’avoir des activités qu’ils n’ont pas chez eux. Autant de temps qu’ils ne passent pas à trainer dans les rues ou sur les écrans.
Kru Duan est vraiment une belle personne. Il est marquant de voir comme elle a dédié sa vie pour les enfants afin qu’ils puissent avoir une meilleure situation.
Elle accompagne à merveille les familles des environs, où elle est connue et reconnue. Son souhait est de donner aux autres ce qu’elle aurait aimé recevoir étant plus jeune.
En parrainant un enfant, vous lui permettez de reprendre confiance en l’avenir. Concrètement, votre parrainage est redonné directement à la famille, pour lui permettre d’acheter le matériel scolaire, l’uniforme, mais aussi pour acheter du riz ou des produits de première nécessité.
Une partie de votre parrainage finance également le patronage, permettant à Kru Duan d’offrir les repas, et d’acheter le matériel pédagogique (peinture, feuilles, etc.)
Pour 28 € par mois, soient 7 € après déduction fiscale, vous permettez au patronage d’exister, et à un enfant de croire à nouveau en ses rêves.
Je parraine un enfant du patronageSweannisa est une jeune fille de 14 ans, actuellement en 4ᵉ, qui vit avec sa mère, sa sœur, sa grand-mère, sa tante, et le fils de cette dernière. Son cousin, atteint d’un trouble autistique sévère, nécessite une attention constante, ce qui empêche sa grand-mère de travailler. Sa mère fait le ménage pour gagner un peu d’argent.
Cette famille reconstituée habite une maison en tôle dans un état précaire. Le toit prend l’eau à chaque saison des pluies, obligeant la famille à dormir dans des conditions humides et inconfortables.
Malgré tout, Sweannisa est une jeune fille ambitieuse qui met tout en œuvre pour réussir au collège. Elle rêve de devenir infirmière et travaille dur pour atteindre cet objectif. Elle se rend régulièrement au centre de Ban Jaidee pour travailler au maximum et avoir les meilleurs résultats possible.
Tolo a 11 ans. Aussi loin qu’il se souvienne, Tolo vit avec ses grands-parents. Son grand-père, âgé de 70 ans, est gravement malade. Alors malgré son âge honorable, sa grand-mère travaille comme journalière dans les fermes environnantes. Malgré une vie simple et peu dépensière, les frais médicaux du grand-père et la scolarité de Tolo ont conduit la famille à accumuler une dette importante de 200 000 bahts (5500 €).
Tolo est un garçon souriant, serviable et apprécié de tous. Il aide beaucoup ses grands-parents, a de nombreux amis et adore l’école. Ses professeurs le décrivent comme un élève sérieux et appliqué. Plus tard, il rêve de devenir professeur des écoles.
Le foyer de Pafang accueille des enfants de minorité Karen, qui vivent dans des villages reculés où l’agriculture est la principale source de revenus.