Soutenez les écoles informelles de Loikaw

Progression : 1%

58 €/mois sur un objectif de 5 609 €/mois

EN BIRMANIE, UNE GUERRE CIVILE QUI DURE

Loikaw se situe au nord de l’Etat Kayah. Le projet des écoles informelles pour lequel nous cherchons des parrainages couvre 10 lieux pour 4000 élèves bénéficiaires avec 180 professeurs (17 élèves par professeur en moyenne).

Le 1er février 2021 l’armée birmane renverse le gouvernement civil en place et prend le pouvoir. En réaction, un gouvernement dissident s’est mis en place, le « NUG », et une armée de « défense populaire », les People’s Defence Forces (PDF) s’est organisée et essaye de se coordonner avec les armées ethniques traditionnelles.

Aujourd’hui encore il reste difficile de savoir si les militaires vont réussir à s’imposer ou si la résistance et le gouvernement civil vont l’emporter ; et combien de temps va se poursuivre le désordre actuel. Trois zones sont principalement touchées par les conflits : les états Chin, Kayah et Karen. Les affrontements ont entraîné le déplacement de 1,2 million de personnes à l’intérieur de la Birmanie et 70 000 vers les pays voisins depuis début février 2021 selon l’UNHCR.

À la source : un podcat pour mieux comprendre la crise en Birmanie.

Podcast A la source

L'ÉCOLE COÛTE QUE COÛTE

Les écoles informelles sont des initiatives locales menées par les communautés en réponse à la fermeture des écoles gouvernementales dans certaines zones et le boycott de l’école publique par les enseignants et les parents. Ces écoles sont implantées dans tous les lieux où l’école publique ne peut plus fonctionner, particulièrement dans les zones de guerre dont l’Etat Kayah ou se trouve Loikaw.

  • Les enseignants sont des anciens professeurs, des étudiants formés pendant quelques mois, etc. Ils sont payés 15 €/mois.
  • En complément des matières académiques sont proposées des activités éducatives et d’accompagnement pour développer la résilience des jeunes face au traumatisme de la guerre. L’objectif de ce projet est de donner aux jeunes des raisons d’espérer et de croire en leur avenir.

Parrainer les écoles informelles de Loikaw

Les cours sont donnés dans les camps, halls de paroisses, foyers, dans la jungle, chez l’habitant ou les bâtiments des écoles publiques laissées à l’abandon dans les villages contrôlés par la résistance.

VOTRE PARRAINAGE EST ESSENTIEL

Ces écoles informelles sont indispensables pour continuer à instruire et éduquer les jeunes en ces temps très instables, marqués par l’absence d’école publique dans de nombreuses zones. Il est crucial de permettre la réintégration des jeunes dans l’école publique lorsque le pays retrouvera une situation normale.

De plus, les écoles informelles protègent aussi les jeunes de divers fléaux : le désœuvrement, la perte de repères des enfants déplacés, les recrutements forcés dans l’armée birmane ou l’envie de rejoindre la résistance armée, où les jeunes risquent leur vie.

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PARRAINEZ EN FONCTION
DE VOTRE BUDGET !

Le parrainage de projet durable est un don mensuel, attribué à un projet en particulier, donc le montant est libre et déductible des impôts à hauteur de 75%. Par exemple : si vous souhaitez soutenir un projet durable à hauteur de 40€ par mois, votre don vous reviendra à 10€ par mois après déduction fiscale.

Le parrainage de projet durable

lucrecia : notre responsable locale

Mrs Lucrecia est la responsable de la commission épiscopale pour l’éducation de Birmanie (ECE). Father Philip Aung Nge est responsable de la coordination régionale pour la Zone de Loikaw. La remontée des informations s’effectue tous les mois par les équipes de terrain auprès des coordinateurs. Un point formel à lieu une fois par trimestre avec Enfants du Mékong. L’équipe rencontre les acteurs nationaux deux fois par an en Birmanie.

Je parraine

L’éducation est l’une des armes les plus importantes pour réformer pendant et après la crise. Les étudiants, de l’école maternelle à l’université ont dû interrompre leurs études en 2020 en raison de la pandémie mondiale et du coup d’État militaire. Ainsi, cela fait déjà plus de deux ans que les enfants n’ont pas pu accéder à l’éducation […] en particulier les enfants des zones rurales et éloignées. En réponse au besoin d’éducation, l’Église catholique, d’autres organisations confessionnelles et des organisations non gouvernementales ont mis en place des programmes d’éducation. Ces organisations se sont engagées pour que les enfants puissent poursuivre leur éducation, qu’elle soit formelle, informelle ou non formelle. Les enfants apprennent au moins quelque chose là où ils se trouvent. – Lucrecia

Anne Monmoton
Anne Monmoton Responsable Birmanie Contact