Les familles qui bénéficient du programme de parrainage à Kyaik Kha Mee font face à de grandes difficultés. Elles tirent leurs ressources de petits boulots comme la pêche, la vente de produits locaux ou des emplois saisonniers précaires. Leur revenu quotidien est extrêmement bas et insuffisant pour couvrir les besoins essentiels.
Au sein des vingt-cinq élèves de Kyaik Kha Mee, sept d’entre eux sont bouddhistes, deux sont atteints du VIH et onze ne sont pas originaires de la ville. Lorsque les sœurs ont rendu visite aux différentes familles, une seule détenait sa propre maison. Les autres vivent dans de petits logements qu’ils ont loués. La bourse que les filleuls reçoivent est juste suffisante pour leurs frais de scolarité.
Récemment, deux familles ont été expulsées de leur lieu de vie, mais les sœurs ne peuvent malheureusement pas se permettre d’aider tout le monde. Elles soutiennent déjà une famille de boursiers séropositifs. En effet, trois d’entre eux sont atteints du V.I.H et doivent se rendre à Mawlamyine pour obtenir des médicaments. La mère travaille dans deux établissements contre des rémunérations très faibles. Dans ces conditions, la famille peine à survivre.
Je parraine un jeune de Kyaik Kha Mee