C’est une histoire comme tant d’autres au Vietnam. Une histoire assez triste, mais teintée d’espoir. Il ne tient qu’à nous d’en écrire la fin.
Notre histoire se passe dans un village du Binh Thuan, une région agricole du sud du Vietnam. Les habitants du villages viennent de différentes minorités ethniques, principalement les Rai et les Cham. Ils vivent de l’agriculture, une vie simple dans le respect de leurs traditions.
La région se développe, et voilà qu’une usine de cannes à sucre s’installe dans le village. Petit à petit, les familles délaissent leurs champs ou les revendent pour travailler dans cette usine, dont le salaire est attractif : presque 8€ par jour.
Mais le sucre de canne est relié à des marchés mondiaux complexes et dont les prix fluctuent. Bientôt, l’usine n’est plus rentable et met la clé sous la porte. Le village entier se retrouve sans revenus. Une très grande partie d’entre eux n’a jamais été à l’école, comment se reconvertir ?
Depuis quelques années, le village tombe donc dans la misère. Les habitant survivent en cultivant du riz sur le peu de terres qu’il leur reste, en vendant de l’engrais composé de bouses de vaches ou par du petit artisanat. Quel avenir pour les enfants du village ?