Les laissés pour compte de Thôn Kuke

Quelque part, au Vietnam

C’est une histoire comme tant d’autres au Vietnam. Une histoire assez triste, mais teintée d’espoir. Il ne tient qu’à nous d’en écrire la fin.

Notre histoire se passe dans un village du Binh Thuan, une région agricole du sud du Vietnam. Les habitants du villages viennent de différentes minorités ethniques, principalement les Rai et les Cham. Ils vivent de l’agriculture, une vie simple dans le respect de leurs traditions.

La région se développe, et voilà qu’une usine de cannes à sucre s’installe dans le village. Petit à petit, les familles délaissent leurs champs ou les revendent pour travailler dans cette usine, dont le salaire est attractif : presque 8€ par jour.

Mais le sucre de canne est relié à des marchés mondiaux complexes et dont les prix fluctuent. Bientôt, l’usine n’est plus rentable et met la clé sous la porte. Le village entier se retrouve sans revenus. Une très grande partie d’entre eux n’a jamais été à l’école, comment se reconvertir ? 

Depuis quelques années, le village tombe donc dans la misère. Les habitant survivent en cultivant du riz sur le peu de terres qu’il leur reste, en vendant de l’engrais composé de bouses de vaches ou par du petit artisanat. Quel avenir pour les enfants du village ?

Dire non à la fatalité

Refusant de voir la nouvelle génération reproduire les erreurs des aînés, une petite équipe d’habitants du village ont décidé de prendre les choses en main.

Travaillant main dans la main avec Caritas Vietnam, association locale dont la mission est d’aider les plus pauvres, ces bénévoles lancent un programme de parrainage scolaire. Le principe est simple : plutôt que de travailler aux champs, les enfants touchent chaque mois un peu d’argent pour leur permettre d’acheter l’uniforme, le matériel scolaire, pour payer le transport scolaire et la cantine.

  • Les parents sont contents, car ils ont un petit complément de revenus permettant de compenser le fait que leur enfant ne travaille plus.
  • Les enfants sont contents, car ils peuvent étudier avec des enfants de leur âge plutôt que de travailler aux champs.

Notre équipe de bénévoles s’occupe aussi du suivi social des familles, à qui ils rendent visite régulièrement pour vérifier que l’argent est bien employé et que l’enfant continue sa scolarité.

Je parraine un enfant du village

4 habitants du village refusent la fatalité

Concrètement : quelle fin à cette histoire ?

Enfants du Mékong a souhaité encourager cette belle initiative en prenant en charge les parrainages de ces enfants. Plusieurs jeunes du village, dont les familles ont été rencontrées par nos équipes, sont donc en attente d’un parrain ou d’une marraine.

Après avoir mis en place votre parrainage, vous recevez par courrier un dossier complet, vous présentant votre filleul(e) : sa photo, une présentation de sa famille, de sa situation, etc. Vous recevez également un descriptif de la région, du pays, ainsi qu’un guide du parrainage.

Vous pouvez alors écrire votre première lettre : elle sera traduite et remise directement à votre filleul(e) pour un grand moment d’émotions ! En effet, le parrainage a aussi un rôle de soutien moral pour ces jeunes : savoir que vous le soutenez est tellement important !

Alors, prêts à écrire une jolie fin – ou plutôt, un magnifique commencement à une nouvelle histoire ?

Je parraine un enfant du village

D'autres parrainages en attente au Vietnam