Les enfants du camp de réfugiés de Mae La
Enfants parrainés : 10 sur 20
Le camp de réfugié de Mae La : prison à ciel ouvert
En Thaïlande, dans la province de Tak, des camps de réfugiés abritent depuis des décennies des familles ayant fui les violences au Myanmar. Le camp de Mae La, le plus grand de la région, présente des conditions précaires : restrictions de déplacement, manque d’accès à l’éducation et au travail, et espoirs en suspens. Les jeunes y grandissent sans identité nationale, limités dans leurs perspectives d’avenir.
Officiellement, le camp compte 35 000 habitants. Mais tout le monde à Mae La sait que ce chiffre est très largement sous-évalué. Les réfugiés continuent d’affluer depuis que les combats ont repris en Birmanie. 50, 60 000 habitants ? Ce qui est certain, c’est que la nourriture distribuée et les logements disponibles sont restés bloqués à 35 000. Cette surpopulation entraîne d’énormes problèmes : sous-nutrition, mal-logement…
Cette ambiance oisive mais surpeuplée est un terreau fertile pour les gangs, les trafics en tous genres et les addictions.
Les enfants, premières victimes des camps
Beaucoup d’enfants arrivent ici seuls, sans aucune famille. Ils sont alors des proies faciles pour tous les abus ou trafics.
Avec l’aide de notre partenaire local, le COERR, nous parrainons des enfants dans le camp de Mae La. Ces enfants vivent en famille d’accueil, au sein même du camp. Mais surtout, ils peuvent aller à l’école. En plus d’un remède contre l’oisiveté, l’école représente pour eux l’espoir d’une vie meilleure, et la possibilité de s’en sortir par eux-mêmes le jour où les camps fermeront.
Des formations pratiques sont également proposées : agriculture, gestion familiale ou prévention des addictions. Plus qu’un soutien matériel, ce programme redonne espoir aux enfants et à leurs familles en préparant les jeunes à une vie plus stable, en dehors des camps.
Parrainez un enfant du camp de Mae La… et aidez-en 4 !
Pour 28€ par mois, soient 7 € après déduction fiscale, vous pouvez parrainer un enfant. Cet argent lui permettra de payer les frais de scolarité et le matériel scolaire.
Dans le camp, les frais sont très réduits : pas de frais de déplacement, pas de cours complémentaires… Aussi, dans le but d’aider un maximum d’enfants, votre parrainage permettra à votre filleul, mais aussi à 2 à 3 autres enfants, de bénéficier d’une scolarité !
Au-delà de l’aspect matériel, le parrainage est aussi un soutien moral pour ces jeunes, qui vivent souvent dans une grande solitude.
Je parraineQuelques enfants parrainés sur ce programme
Naw Eh Dee Nar est une jeune fille de 11 ans, de l’ethnie karen. A cause de la guerre, l’école du village a fermé. Elle a dû fuir son village en se cachant dans les bois. Elle et ses frères et soeurs sont arrivés après quelques semaines d’errance dans le camp de Mae La, où elle vit à présent dans uen maison avec 45 autres personnes. Malgré sa situation et la séparation de ses pare,ts, elle reste courageuse et souriante. Son rêve est de devenir institutrice.
Saw Hei Pyoe Say est en 6ème, dans l’école du camp. Comme tous les enfants ici, il a fui la Birmanie à cause de la guerre. Certains enfants de son ethnie étaient recrutés dans l’armée. Lui ne veut pas se battre, il veut juste jouer au football avec les autres enfants du dortoir lorsqu’il n’est pas en cours. Son rêve serait de travailler dans un hôpital afin d’aider les autres, soit en tant que médecin soit en infirmier.
Saw Hei Pyoe Say a 9 ans. Il vit avec son frère et ses grands-parents dans le camp. La séparation avec ses parents est difficile même s’il comprend que c’était nécessaire pour son bien. Durant son temps libre, il aime jouer avec les autres enfants qui habitent avec ses grands parents. Il aime aussi pratiquer sa langue maternelle le karen car elle lui permet de rester connecté avec sa culture et les traditions karens.
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