Aidez l’ethnie montagnarde des Jeh, sur les Hauts Plateaux
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Voir tous les parrainagesLes Jeh à l'heure de la mondialisation
Que signifie aujourd’hui grandir au sein d’une minorité ethnique au Vietnam ? Pour les enfants Jeh, petite ethnie proche des Bahnars, cela veut dire grandir dans les Hauts Plateaux, une région vallonée à l’écart des routes touristiques et du développement.
Cela veut dire vivre de l’agriculture. La quasi-totalité des familles vivent en effet de la culture du caoutchouc (hévéa), du café ou du riz. Pour autant, cela ne veut pas dire être propriétaire. En effet, si plus de la moitié des habitants de la région viennent d’une communauté ethnique, seule une infime partie des terres leur appartient. Les Jeh travaillent donc comme « journaliers », c’est à dire qu’ils cherchent chaque jour un travail dans les champs des environs. Ces emplois précaires et peu rémunérés sont très dépendants de la météo et du bon vouloir des propriétaires.
Cela veut dire, pour les jeunes filles, se marier souvent à 15 ou 16 ans, et avoir des familles très nombreuses.
Et si cela veut dire avoir sa propre culture et ses traditions, cela se traduit aussi par un gros retard dès le début de la scolarité : en effet, l’école publique est entièrement dispensée en Vietnamien, langue que les Jeh ne parlent pas.
Pour toutes ces raisons, grandir au sein d’une minorité ethnique au Vietnam est souvent synonyme de grande précarité.
L'école pour tout changer
Chez Enfants du Mékong, nous croyons que l’école est un formidable levier de changement, une arme redoutable contre la fatalité.
Pour les Jeh, aller à l’école est le moyen de développer leurs compétences, d’accéder à des emplois rémunérateurs et dignes, tout en conservant leur mode de pensée et leurs traditions. Etudier est un moyen de ne plus subir la mondialisation et le développement du Vietnam, mais au contraire d’en comprendre les enjeux, les risques et les opportunités.
Dans ce contexte, nous développons des parrainages individuels dans le petit village de Dak Tuc, pour permettre aux familles les plus pauvres du village d’envoyer leurs enfants à l’école, et ainsi de bâtir un avenir durable et souhaitable.
Nos bénévoles locales : des trésors
Comme toujours, l’action de notre association repose sur des bénévoles locaux hors du commun. A Dak Tuc, il s’agit de deux femmes pleines d’énergie : Sœur Nativita, une religieuse de l’ethnie Bahmar, qui est originaire de la région, et Mme Nhung, native du village.
Ce sont elles qui distribuent l’argent du parrainage, vérifient la bonne utilisation des fonds, conseillent les familles, remotivent les jeunes, et font remonter les besoins prioritaires. Sillonnant les villages à longueur de journée, elles connaissent très bien les familles et leurs besoins.
Quelques exemples d'enfants aidés
Y-Thao est sociable et joyeuse. Elle aime les mathématiques et la danse. Elle vit avec ses parents et ses 5 frères, dans une ancienne maison vide, sans eau courante. Ses parents sont journaliers, et depuis les problèmes d’addiction de son papa, son rêve de devenir enseignante semble s’éloigner petit à petit. Un parrainage lui permettrait de se concentrer sur ses études, et d’envisager l’avenir plus sereinement.
A-Thu est en 4e, il aime étudier l’histoire. Sur son temps libre, il aide son papa aux champs et joue parfois au foot. Son rêve est de devenir mécanicien.
Sa maman est décédée, et la maladie de son papa l’empêche parfois de travailler. Un parrainage serait pour lui la promesse d’une scolarité plus serine et un précieux soutien moral.