« Osez la rencontre, ça rend heureux ! »
« Cela fait maintenant un mois que nous nous retrouvons tous les samedis pour parler de l’espoir au cœur. L’espoir, ce sont toutes ces histoires dont nous sommes les témoins chez Enfants du Mékong. Nous pensons que chacune est un trésor. A chaque fois qu’un enfant réussit à aller à l’école, c’est le début d’une aventure qui se construit. Une aventure extraordinaire qui souvent s’achève dans la joie et les larmes, quand après des années de travail, un filleul accède à un travail qui lui permet de prendre en charge sa famille. Cette histoire c’est celle de milliers d’enfants aidés par le parrainage, mais aujourd’hui c’est plus particulièrement celle de Nho, jeune filleul vietnamien qui nous a écrit pour nous remercier de notre aide. Diplômé d’agronomie, il travaille pour l’une des plus importantes firmes d’élevage de porc du Vietnam. C’est une véritable révolution sociale dans sa famille et une joie pour nous tous !
Ils n’ont rien et ils osent tout. Ils n’ont pas de barrière car ils ne possèdent rien. Mais ce faisant, ils nous donnent de profondes leçons de vie. A commencer par l’infinie richesse de chaque vie quelle qu’elle soit ! Le cœur c’est l’organe de la vie ! C’est ce qui fait l’homme. Ces histoires ce sont aussi des histoires de cœur. Parce qu’avant la réussite de ces jeunes d’Asie, il y a le désir de familles occidentales d’aider leur semblable. Un formidable élan de générosité et de solidarité. C’est aussi cela, l’espérance. Chez nous, beaucoup d’hommes et de femmes se lèvent et refusent ce qui est et s’engagent pour un monde qu’ils rêvent plus beau.
Pour rendre ce monde plus beau, il faut simplement accueillir la rencontre qu’on nous propose. En ne détournant pas le regard mais au contraire en acceptant d’être celui qui aide, qui accompagne, qui soutient. Chez Enfants du Mékong, nous croyons au parrainage : à l’amour qui aide. « Pour aimer il faut connaître » disait notre fondateur René Péchard. Alors nous parcourons les pistes d’Asie à la rencontre des enfants qui souffrent et qui ont besoin de nous, qui ont besoin de vous. Aujourd’hui, ils sont 800 au Cambodge, en Thaïlande, au Laos, au Vietnam, en Chine ou aux Philippines à attendre qu’un parrain vienne à leur rencontre, leur tende la main. 800 enfants pleins de rêves qui sont l’espoir de leur famille et de leur pays. A Poblaki, à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, au cœur des montagnes, vivent par exemples des Karen, une ethnie minoritaire longtemps exclue de la société thaïe. Une dizaine d’enfants attendent de pouvoir aller à l’école, y apprendre le thaï, rejoindre le collège de la vallée ou il pourra grâce à vous être logé en internat, et étudier sereinement. Croyez moi ces jeunes valent le coup qu’on se batte pour eux. Aidez-nous à réaliser leur rêve d’une vie simple et d’un travail. Osez la rencontre, ça rend heureux vous verrez… »