Message de Guillaume d’Aboville, directeur général Enfants du Mékong

Chers amis,

En une semaine de confinement en France, que de bouleversements vécus… Nous pensons fort à tous les confinés et tirons notre grand coup de chapeau à ceux qui, dans ce contexte, continuent de se mettre au service des autres.

Chez Enfants du Mékong, nous avons l’habitude d’aller de l’avant plutôt que de faire des grands discours. En étroit lien avec la diplomatie française (Ministère des Affaires Etrangères), des autorités sanitaires, de notre conseil d’Administration, voilà les actions qui ont été mises en œuvre :

  • Enfants du Mékong fonctionne à plein tube : 100% de notre équipe France est opérationnelle et fonctionne en télétravail. Et je remercie l’équipe qui se donne en ce moment à 150%.
  • Nos chers Volontaires Bambous sont regroupés et confinés dans 4 pays (Thaïlande, Philippines, Vietnam, Népal) dans des lieux sûrs (sécurité) et près d’hôpitaux (sanitaire)
  • Nos enfants parrainés sont pour la plupart rentrés chez eux, les écoles, foyers, centres de soutien ayant fermé dans la plupart de nos pays.

Nous avons plusieurs objectifs à ce jour :

  • En Asie : maintenir notre aide aux plus pauvres pendant ce temps de confinement, sans mettre en danger nos bénévoles et équipes locales. Notre réseau local est si dense que nous avons bon espoir de maintenir beaucoup de distributions du parrainage pendant la pandémie. Nous écoutons les besoins supplémentaires venant du terrain (sanitaire, nutrition, activité génératrice de revenu)
  • En France : continuer de vous servir (par exemple avec l’envoi de reçus fiscaux une semaine avant que la Poste ne s’arrête dans certains lieux, ceci explique pour certains…), et vous proposer des initiatives familiales d’entraide et de témoignages porteurs d’espérance.

A la lecture de tant de témoignages dans les médias, merci à chacun d’entre vous de ne pas avoir attendu la crise du Covid19 pour donner du sens et pour servir les autres.

Nous avons beaucoup reçu en Europe et avons beaucoup à redonner. Mais nous avons aussi beaucoup perdu et avons beaucoup à apprendre de nos enfants d’Asie !

Haut les cœurs, Avec toute l’amitié de toute l’équipe, Guillaume d’Aboville