Des nouvelles des jeunes de nos centres

MERCI de la part des 2 649 jeunes de nos centres scolaires et universitaires. Grâce à vous ils peuvent étudier dans de bonnes conditions et rêver à un avenir meilleur.

Dernière ligne droite !

Chaque mois, le directeur du centre de Sisophon, au Cambodge, Martin Maindiaux, organise une course de 8 km autour du centre. Appliquant le principe d’un « esprit sain dans un corps sain », cette course est obligatoire pour tous les jeunes. Cela les pousse à faire du sport et à apprendre à se dépasser. Les temps de chaque jeune étant enregistrés, cela leur permet également de mesurer leurs progrès et les incite à grandir. Si certains traînent parfois des pieds, à la course de novembre, tout le monde était particulièrement motivé. En effet, la course comprenait un enjeu supplémentaire ! Les 20 meilleurs coureurs seront inscrits au semi-marathon annuel, organisé dans les temples d’Angkor Vat en décembre. Bravo au premier, qui a couru les 8 km en moins de 40 minutes ! Le dernier est arrivé au bout d’1h45, mais ne dit-on pas que ce qui compte, c’est de participer ?

Témoignage de Chhou, 30 ans, travailleur social au Cambodge

« J’ai rejoint Enfants du Mékong en 2015. La visite du centre de Preah Vihear et l’idée de donner la possibilité à des étudiants pauvres d’étudier m’ont tout de suite donné envie de postuler. D’années en années, le Centre s’est amélioré et a grandi. J’aime travailler chez Enfants du Mékong pour aider les jeunes qui n’auraient pas la chance en temps normal d’aller à l’école. Le projet de l’association a touché mon cœur et me rend heureux. J’aime donner des conseils aux jeunes et les éduquer à être des bonnes personnes et de bons élèves de manière à ce qu’ils puissent réussir dans leur vie, et se construire selon les valeurs suivantes : respect, entraide, vivre ensemble. J’aimerais, dans un futur proche, voir plus d’étudiants accéder à une bonne éducation et à une vie décente. J’espère que le Centre sera toujours là pour aider ces jeunes ! »

Les plus grands au service des plus petits

Les étudiants cambodgiens du centre du Docteur Christophe Mérieux, à Phnom Penh, reçoivent beaucoup et sont heureux de donner à leur tour. 48 enfants de 4 à 5 ans viennent à l’école maternelle du Centre tous les jours. Le vendredi, les étudiants volontaires donnent quelques heures de leur précieux temps pour doucher les enfants et jouer avec eux. Les étudiants de quatrième année sont « référents » dans différents domaines. Les « référents santé », étudiants en médecine, pharmacie, donnent des cours d’hygiène, des conseils santé aux plus jeunes. Les « référents sport » animent les activités sportives ; les « référents évènements » encadrent leurs camarades pour la préparation des fêtes et des voyages ; tandis que les « référents philosophie », dispensent les cours des deuxièmes années après avoir été eux même formés par un bénévole de l’Institut Français de Philosophie.

Ouverture d'une bibliothèque !

Le centre de Battambang bénéficie désormais d’une petite bibliothèque ! Enfants du Mékong souhaite l’agrandir et former l’une des responsables afin qu’elle en assure la gestion. Le but est de donner le goût de la lecture aux élèves grâce à des groupes de lecture et mettre en place une bibliothèque mobile dans le tuk-tuk du Centre pour qu’en bénéficient également les élèves des villages isolés. Au Cambodge, les jeunes lisent surtout des livres de mathématiques ou de khmer, mais peu de romans ou de revues !

Vélo, boulot… loisirs

Le rythme est soutenu au Cambodge, et plus particulièrement encore pour les élèves du centre de Samrong. Il faut dire que les filleuls sont sélectionnés, outre sur des critères de pauvreté, sur leur motivation ! Et quand on leur donne l’occasion d’étudier et de révéler leurs talents, ils la saisissent au vol. Voyez plutôt… Les élèves peuvent commencer très tôt, 6h-6h30, ou finir très tard, 19h, et ce du lundi au samedi. Le système éducatif est différent du nôtre. Ici, un professeur dispense la moitié de son cours à l’école publique et l’autre moitié en cours privé. C’est un moyen pour eux de gagner un peu plus d’argent dans un système où leur métier n’est que très peu valorisé. La plupart des jeunes, avant même d’être filleuls Enfants du Mékong, travaillaient le soir après l’école ou tôt le matin pour faire vivre leur famille.

De la joie !

Cette année, de très nombreuses activités ont été organisées avec les filleuls du centre de Butuan, aux Philippines, afin d’égayer leur vie étudiante et de bâtir l’esprit de famille si cher à Enfants du Mékong. Voici, pêle-mêle, quelques activités parmi les nombreuses mises en place : grand festival sportif de quatre jours, concours de crèches inter-centres, sorties à la plage, après-midi théâtre et débat, pâtisserie, ateliers de lecture de cartes, ateliers de fabrication de savon 100% huile de coco… !

"Les modèles de liberté et de responsabilité de demain"

A la fin de chaque mois, ont lieu les examens d’Enfants du Mékong pour tous les élèves, sur toutes les matières enseignées. L’objectif du centre de Bantaey Chmar, au Cambodge, n’est pas seulement de permettre aux enfants d’accéder à l’école, mais aussi de leur donner le niveau académique le plus élevé possible, afin qu’ils accèdent aux études et au métier de leur rêve. L’équipe éducative et les volontaires Bambous sur place suivent avec grande attention les résultats scolaires et l’assiduité de chacun des élèves, afin de les motiver et leur permettre de réussir le mieux possible. Très tôt, ils sont sensibilisés à l’orientation professionnelle. En effet, tous les jeunes n’iront pas forcément jusqu’au baccalauréat. De nombreuses formations professionnelles accessibles après le grade 9 (3ème) se sont développées ces dernières années. Grâce à elles, certains jeunes s’orienteront vers des métiers qui leur conviendront mieux, auront ainsi un vrai travail et aideront plus rapidement leur famille au niveau financier.

Témoignage de Gemma, 4ème année, aux Philippines

« Il y a trois ans, je suis arrivée au centre de Cebu sans rien. Je me souviens qu’une fois installée au centre, je me suis dit « c’est ma maison ! » C’est ainsi que mon histoire a commencé ! Être parrainé par Enfants du Mékong est gratifiant, exigeant et réjouissant. Gratifiant car j’ai reçu tellement : soutien financier, une deuxième famille, des amis précieux et une équipe Enfants du Mékong toujours disponible et à notre écoute ! Être soutenu par tant de monde m’a donné la force de rester positive dans les épreuves et de ne jamais abandonner mes rêves ! »

Des formations humaines enrichissantes

Le Student Development Program (SDP) dispense des formations pour les étudiants philippins. Un parcours de formation a été développé pour chaque année d’étude et les formations sont dispensées un weekend par mois au centre de Dumaguete. Les thèmes abordés tournent autour du développement personnel, de la connaissance de soi (prendre soin de son corps et de sa santé mentale, affectivité et sexualité), de la culture générale (histoire, philosophie…), de soutien personnel et professionnel (gestion du temps, gestion d’un budget…), de l’écologie… Une formation aux premiers secours et à la gestion des situations d’urgence a été dispensée par les pompiers de la ville.

Un peu d’air !

 

Il fait particulièrement chaud aux Philippines, autour de 30 degrés tout au long de l’année ! Au centre de Tuguegarao, un projet de finalisation d’un système de ventilation dans l’espace commun du rez-de-chaussée et dans plusieurs chambres d’étudiants est donc en cours. Actuellement, différentes propositions sont étudiées par la responsable du Centre. L’équipe espère finaliser ce projet avant la fin de l’année !

La vie reprend son cours...

Les étudiants du centre de Yangon se portent bien ! Malgré un contexte difficile, le programme continue de recevoir des jeunes parrainés par Enfants du Mékong et qui continuent leurs études à Yangon. Les études les plus suivies sont l’anglais avec un complément d’informatique. Avec ces deux compétences les jeunes ont de grandes chances de trouver un emploi plus qualifié. Les formations d’infirmières et d’aides-soignantes sont particulièrement prisées pour les jeunes filles car les opportunités d’emplois sont importantes, dû à la grève massive des soignants et des personnes à soigner suite au conflit dans le pays. En août dernier, Shine Bo Bo a été diplômé d’une école prestigieuse de cuisine et hôtellerie. Il travaille désormais dans un hôtel de Yangon en cuisine. Enfants du Mékong est fier de lui ! Il remercie son parrain de l’avoir soutenu ainsi que l’association qui a été pour lui une « seconde famille lui apportant la joie ».