Stéphane Chaboureau s’engage !
Stéphane Chaboureau, confie le sens de son engagement en tant qu’artiste au service d’une cause caritative pour Enfants du Mékong.
En 2022 aura lieu en région parisienne une grande exposition d’art au profit de l’action d’Enfants du Mékong en Birmanie. Plusieurs artistes ont fait don d’œuvres, dont Hyun Joung Lee
Artiste d’origine coréenne établie à Paris, Hyun Joung Lee sculpte le papier pour tracer des lignes de vie. Ses tableaux ondoient et témoignent de ses expériences et de ses rencontres. Hyun Joung Lee a participé à une première exposition à Hong Kong au profit d’Enfants du Mékong. Elle fait à nouveau don de ses œuvres pour la prochaine exposition au profit des enfants de Birmanie.
«Cela a toujours été un rêve pour moi de faire en sorte que mon art puisse servir la cause des enfants. C’est assez rare, en fait, en tant qu’artiste, de pouvoir se mettre au service d’une cause. On a tous participé d’une manière ou d’une autre en faisant des dons de temps en temps à des associations, mais j’avais envie d’aller un peu plus loin. Avec Enfants du Mékong, je sais exactement à quel projet je participe : je sais à quoi servira l’argent récolté par la vente de mes œuvres. C’est très touchant d’être ainsi impliqué de bout en bout.
Notre plus grand rôle en tant qu’artistes est de créer une œuvre à partir de rien et de la transmettre aux gens. Nous sommes des catalyseurs de rêve. Nous les inscrivons sur nos tableaux et nous partageons cet espoir avec tous ceux qui viennent les regarder. Qu’on soit pauvre ou riche, on a tous besoin d’espoir. Alors je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir mettre mes rêves et cet espoir au service de ceux des enfants d’Asie. C’est pour cela que lorsque Camille Chaumette m’a proposé de faire don d’une œuvre en 2019 pour l’exposition de Hong Kong, j’ai tout de suite accepté. J’avais déjà entendu parler d’Enfants du Mékong dans un reportage et je me souviens que cela m’avait beaucoup marquée. À l’époque je ne pouvais pas vraiment m’engager, mais cela m’est resté : « Comment puis-je aider les enfants perdus, ceux qui sont dans la misère ? »
Je crois que c’est le rôle de l’artiste dans la société de s’engager. J’adore peindre et sculpter mes tableaux. C’est le plaisir de ma vie. Il n’y a rien d’équivalent, vraiment. Mais cela ne doit pas être un plaisir égoïste. Mon plus grand bonheur est de le partager avec les autres et qu’ils en retirent des sensations, de l’espoir, ou du rêve. C’est le cœur de mon engagement d’artiste. Le rêve et le partage sont le fil conducteur de mon parcours. J’ai fait les beaux-arts en Corée, puis je suis arrivée en France en 1995. Dans mon pays, quand tu finis tes études, il faut assez rapidement te marier. J’avais le sentiment que la société allait m’enfermer dans un cadre.
Pour fuir cet enfermement, j’ai dit à mes parents que je partais faire une année sabbatique et que, lorsque je reviendrais, s’ils le voulaient, je me marierais. Pour éviter que mes parents puissent me rendre visite, j’ai choisi de partir le plus loin possible, en Europe. J’ai choisi la France parce que j’aimais entendre le français bien que je n’en comprisse pas un mot. C’était un défi supplémentaire ! J’avais envie d’apprendre cette langue, comme on commence un tableau vide, blanc. Je suis arrivée et j’ai d’abord fait un autre métier : j’ai appris la bijouterie, la joaillerie et l’orfèvrerie. J’ai pratiqué pendant 15 ans, sans cesser de peindre à côté, mais sans oser exposer.
Ma première exposition a eu lieu en 2016 dans un petit salon, juste trois tableaux. Puis j’ai vendu mes premières toiles et commencé à vivre de mes œuvres. Alors je me suis demandé : « À quoi sert l’art ? « . Je crée depuis toute petite par goût, je me suis laissé guider par mes rêves et voilà. J’en suis arrivé à cette certitude que l’art n’est utile qu’à celui qui crée. Il lui permet de partager son plaisir, ses rêves et donner de l’espoir au reste du monde. D’ailleurs j’ai beaucoup de tableaux qui sont peints avec une dominante de bleu, car je crois que le bleu représente la couleur des rêves.
Je me souviens d’être allé visiter le Cambodge en 1999. Une image marquante de ces petits enfants vendant des bracelets dans les rues m’est restée. Ça m’a beaucoup touchée, car en France ou en Corée, je suis habituée à voir les enfants de cet âge à l’école. Ces enfants-là n’y allaient pas. Ils vendaient des babioles en plein jour pour gagner un peu d’argent pour survivre. Je me souviens que nous avions apporté des médicaments et des cahiers pour les enfants.
Les Cambodgiens nous disaient que les enfants étaient heureux ainsi, qu’ils étaient dans leur élément. D’un côté ce n’est pas faux, et il faut se méfier des jugements qu’on peut porter en tant qu’Occidentaux sur un mode de vie qui n’est pas le nôtre, mais enfin : on vit à la même époque et pourtant d’un côté il y a ceux qui peuvent aller à l’école et sont protégés par une assurance maladie, et de l’autre côté les enfants qui vont pieds nus et ne peuvent pas aller à l’école, ou encore sont malades et ne peuvent pas se faire soigner. Tout cela m’a beaucoup touchée. J’ai honte, car aujourd’hui j’en parle, mais j’ai mis beaucoup de temps avant d’agir. Pourtant, quand tu aides, il ne faut pas beaucoup d’argent, c’est le cœur qui parle. »
Stéphane Chaboureau, confie le sens de son engagement en tant qu’artiste au service d’une cause caritative pour Enfants du Mékong.
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