Parrainez via Alain

« Sauver un enfant, c’est sauver le monde » disait Dostoïevski.

Découvrez pourquoi cette phrase résonne particulièrement pour Alain.

Et comme lui, « sauvez le monde » en parrainant un enfant !

Je parraine via Alain

Ma vie professionnelle a débuté il y a presque 30 ans dans un camp de réfugiés Cambodgiens en Thaïlande. Il y avait là le père Pierre Ceyrac, qui aimait à citer Dostoïevski : « sauver un enfant, c’est sauver le monde » ; et il y avait de quoi faire : les enfants se comptaient là par dizaines de milliers. Beaucoup vivaient nus et à défaut de pouvoir aller à l’école jouaient avec des boîtes de conserve en fer blanc dans des flaques d’eau de pluie. Pas étonnant donc que j’aie aussi rencontré là aussi Yves Meaudre, Gérard Duquesne, puis les tout premiers volontaires bambous d’Enfants du Mékong. Ceux-ci faisaient un « break » pour offrir durant un an ou plus leurs connaissances, leur compétence, et tout simplement leur présence réconfortante auprès des plus pauvres et en particulier des enfants.

Dans l’école technique du camp où j’étais enseignant, c’est Enfants du Mékong qui a offert à dix jeunes particulièrement méritants une chance de venir étudier en France. C’est encore Enfants du Mékong qui nous a donné les moyens d’ouvrir un internat pour que les élèves puissent étudier dans les conditions minimales de sécurité et de confort (des repas équilibrés le jour et un peu d’électricité le soir!). Aucun de ces élèves n’était riche, et beaucoup étaient filleuls.

Quelques années plus tard après le rapatriement des réfugiés au Cambodge, quelle joie de voir ces élèves poursuivre leurs études, et pour certains recevoir les toutes premières bourses d’études à l’étranger, au prestigieux Asian Institute of Technology !

Quelques années encore, et quelle fierté de voir ces jeunes devenus techniciens, ingénieurs, entrepreneurs et parfois responsables de programmes de développement pour les Nations Unies !

Que seraient-ils devenus, sans un parrainage ?

Le Cambodge s’est transformé ; la pauvreté hélas n’a pas disparu, c’est toujours le même cercle vicieux : pas d’éducation donc pas d’emploi qualifié, pas de ressources et pas d’école pour les enfants condamnés à rester comme leurs parents dans la pauvreté…

Heureusement ce n’est pas une fatalité, ce triste cercle de la pauvreté peut être brisé. C’est même étonnamment facile ! Il suffit d’un parrainage.

Un parrainage, ce n’est pas seulement un enfant qui va à l’école, c’est un modèle et un espoir pour toute une famille. Quand il a réussi et commence à gagner sa vie, c’est toute la famille qui vit mieux, et tous ses petits frères et sœurs qui « gagnent » aussi une chance d’aller plus loin dans leurs études. Même des familles qui n’ont pas pu être parrainées peuvent reprendre courage en voyant que oui, c’est possible de s’en sortir !

Tout cela est vrai, je l’ai observé depuis 30 ans : au Cambodge, mais aussi en Thaïlande, au Vietnam, aux Philippines… Et je vois maintenant avec émotion ces anciens filleuls qui, forts des valeurs de ceux qui les ont aidés, s’engagent à leur tour pour créer une petite ONG, un programme de développement rural, une entreprise sociale… Il est là, l’espoir de leur pays.

Il est dans votre parrainage.